Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.05.2019 - tony-duret - 1 min  - vu 276 fois

ALÈS Pique-nique revendicatif devant l'inspection académique

Dany Bénézet (à gauche) entourée des parents d'élèves et professeurs. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce mardi midi, une cinquantaine d'enseignants et de parents d'élèves s'est retrouvée autour d'un pique-nique, devant les portes de l'inspection académique à Alès, afin de dénoncer le projet de loi Blanquer.

Ce mardi 21 mai, c'est jour de vote au Sénat. La chambre parlementaire doit se prononcer sur le projet de loi "pour une école de la confiance" porté par le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Une loi qui a déjà été corrigée, mais qui ne satisfait toujours pas de nombreux enseignants et parents d'élèves qui manifestent depuis plusieurs semaines dans le Gard à travers des opérations "École morte".

Ce mardi midi, une cinquantaine d'entre eux était à Alès, devant l'inspection académique, pour dénoncer de nombreux points de la loi. Dany Bénézet, du syndicat SNUipp-FSU, explique : "Le premier article de la loi demande un devoir d'exemplarité aux enseignants. Mais ça permet surtout des pressions sur la parole enseignante. Par exemple, en cas de fermeture de classe, on n'aurait plus le droit de dire qu'on est pas d'accord", dénonce la syndicaliste.

Autre motif de contestation : l'obligation scolaire à 3 ans. "C'est un effet d'annonce puisque, dans le Gard, 99% des enfants vont déjà à la maternelle. En réalité, c'est pour donner de l'argent aux écoles privées qui pourraient toucher 150 millions d'euros. Une somme qui n'ira pas aux écoles publiques", regrette Dany Bénézet qui trouve enfin "insupportable" et "nauséabond" l'amendement visant à interdire le port de signes religieux aux accompagnateurs lors des sorties scolaires.

Tony Duret

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