Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 22.05.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 279 fois

EUROPÉENNES Gilbert Garrel (PCF) est venu parler services publics à Alès

Gilbert Garrel a été accueilli par les militants communistes au Prolé. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Gilbert Garrel, en 77ème position sur la liste portée par le communiste Ian Brossat, est venu animer un débat sur les services publics, ce mercredi soir à Alès. Environ 70 personnes étaient présentes.

Et de trois ! Après Mamoudou Bassoum et Sophia Hocini le week-end dernier, c’était au tour de Gilbert Garrel de faire campagne en terre alésienne pour la liste du Parti communiste français. L’homme, un cheminot syndicaliste né à Chamborigaud, qui fut aussi secrétaire général de la CGT-Cheminots, est naturellement venu parler d’un sujet qu’il connaît bien : les services publics.

« De par mes responsabilités syndicales, j’ai été confronté aux différentes mesures de casse du service public et de leurs dégâts. Mon engagement politique est né de là », explique le candidat. Et si le parlement européen paraît bien loin pour certains, Gilbert Garrel veut faire prendre conscience aux citoyens « du poids et de la responsabilité des parlementaires européens » dans les décisions. « Si nous changeons les rapports de forces, il y a de réelles potentialités », estime-t-il.

Environ 70 personnes ont participé au débat organisé à l'espace Cazot. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Potentialités qu’il aimerait voir mises à profit, notamment, du développement des services publics, « le bien commun de tous. » « Au lieu de verser de l’argent aux banques, nous pourrions créer un fond européen d’investissement dédié aux services publics. Ce fond serait dispatché en fonction des besoins et des projets de chaque pays », indique le communiste.

Et pour cela, « il faut renforcer cette partie du parlement européen qui dénonce et combat l’austérité. » En 77ème position derrière Ian Brossat, Gilbert Garrel se dit fier d’être « sur une liste représentative de la société française, qui compte 50% d’ouvriers, mais aussi des docteurs, des chirurgiens, des paysans ou encore des petits entrepreneurs. » Reste à savoir si cette « pluralité » fera la différence dimanche.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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