Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.05.2019 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2597 fois

NÎMES En audience de conciliation, il crache sur sa femme devant le juge

(Photo d'illustration) - PHOTOPQR/NICE MATIN

"C'est vraiment une garce", déclare le prévenu lorsque le président du tribunal correctionnel de Nîmes lui demande de s'expliquer sur son geste.

Cet homme d'une trentaine d'années était renvoyé devant la juridiction nîmoise pour avoir craché sur sa femme avec qui il est en instance de séparation. En début de semaine, la juge des affaires familiales devait valider la garde des enfants qui avait été au préalable négociée par les avocats et le couple. Oui mais voilà, au moment de clore les débats, l'homme s'est levé et a craché au visage de la mère de ses enfants.

"Une attitude vraiment incompréhensible, car ils avaient trouvé un accord pour se séparer. C'était une audience où rien ne laissait supposer un tel acte. C'est aussi une attitude intolérable et inacceptable dans une enceinte de justice", estime le vice-procureur, Patrick Bottero, qui réclame 18 mois de prison dont 9 mois avec un sursis et une mise à l'épreuve de trois ans, une sanction qu'il souhaite assortie d'un mandat de dépôt. Le parquet réclame aussi l'interdiction de rencontrer la victime et une obligation de soins.

Un prévenu qui n'a aucun regret, qui ne s'excuse pas, qui ne s'explique pas et qui se contente de ruminer sa rancœur contre sa compagne en la désignant plusieurs fois à l'audience comme "une garce". Au final, celui qui avait fait sienne la façon de communiquer des lamas hérite de 8 mois de prison dont 6 avec sursis mise à l'épreuve. Le tout assorti d'un maintien en détention.

Boris De la Cruz

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