Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 27.05.2019 - norman-jardin - 2 min  - vu 6716 fois

VAUVERT Le club de football est en deuil

Les Vauverdois étaient ce matin sous le choc après la mort de l’entraîneur de l’équipe de football, poignardé par un joueur vendredi soir.
mise en avant le 26-5-2019

Le stade de Vauvert était vide ce matin (photo Norman Jardin)

Le stade Radelyevitch de Vauvert était vide ce matin. Tous les matches prévus ont été annulés.

La raison en est le drame qui touche le FCV. Vendredi soir, Redouane Abbaoui, l’entraîneur de l’équipe seniors, a été poignardé par un de ses joueurs à la suite d’un différend entre les deux hommes.  Au football club vauverdois, c’est le choc et la tristesse.

Toutes les rencontres du FCV ont été annulées (photo Norman Jardin)

D’autant que la victime était appréciée de tous. Gérard Daude, l’un des vice-présidents du club, souligne les qualités de Rédouane Abbaoui : « C’était un bon entraîneur et un meneur d’hommes très engagé dans le FCV ».  

« Il m’avait dit qu’il apparaissait comme un traître auprès de certains »

 Selon une source proche du club, une altercation avait eu lieu, vendredi dans la journée lors d’une détection pour des jeunes joueurs. « Il m’avait dit qu’il apparaissait comme un traître auprès de certains joueurs et spectateurs, car il voulait assainir les choses et débarrasser le club des éléments ingérables. Le joueur auteur des faits faisait partie de ceux qu’il ne voulait pas conserver.» Redouane Abbaoui devait être élu président du FCV, dans les semaines à venir.

Toujours selon cette source, l’avenir du FC Vauvert est même incertain « Le club risque d’être radié de la ligue Gard-Lozère. »

 « C’est dramatique du tuer quelqu’un pour un motif aussi futile »

 Dans le centre-ville, c’est jour d’élection européenne, mais le drame qui a eu lieu moins de 48h plus tôt est aussi très présent. Dans un des bars de la commune, un homme termine son café au comptoir, choqué par la nouvelle : « Nous n’avions jamais vu cela avant. C’est dramatique du tuer quelqu’un pour un motif aussi futile. Il y a de plus en plus de violence aujourd’hui ».

Sur une place animée, des enfants jouent sous les regards de quelques retraités, l’un d’entre eux est très touché par la disparition de l’entraîneur : « Je connais sa femme et ses parents. Ce sont des gens modestes et sans histoire. » Ce dimanche le Football Club Vauverdois est en deuil et risque d’avoir bien du mal à se remettre du drame qui le touche.

Norman Jardin

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