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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 20.06.2019 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 1395 fois

LE 7H50 d'Arthur Rolland : « Je suis de Droite et fier de l’être ! »

Arthur Rolland (à gauche), nouveau responsable des "Jeunes républicains" du Gard et Anthony Chaze, l'ancien responsable (Photo : droits réservés)

Étudiant en droit à l’université de Nîmes, Arthur Rolland est le nouveau responsable des Jeunes républicains du Gard. Il succède au conseiller municipal nîmois, Anthony Chaze.

Objectif Gard : Ça y est, vous avez été nommé responsable des jeunes ?

Arthur Rolland : Pas tout à fait, il faut que j’attende la décision officielle du siège. C’est assez long. Mais ce sera moi, je vous l’assure ! D’ailleurs, la passation est en train de se faire avec l’ex-responsable, Anthony Chaze. Je rencontre de plus en plus de militants, de sympathisants. La prochaine réunion est programmée le 9 juillet, je vais rencontrer des militants. Mardi, j’ai lu l’appel du général De Gaulle sur l’Esplanade avec Les Républicains.

« Je ne suis pas pistonné par mon papa ! »

Vous êtes le fils de l’adjoint nîmois Christophe Rolland. Avez-vous été pistonné pour ce poste ?

Non, du tout ! Je n’ai pas été pistonné par mon papa, je vous le promets ! Mon père est conseiller municipal depuis 2014. La première fois que je l’ai accompagné à un meeting, c’était en 2011 à la manade Bilhau. J’ai toujours été sympathisant, mais j’ai pris ma carte chez Les Républicains à 17 ans. Aujourd’hui j’ai 18 ans, je suis entré en même temps à la faculté de Nîmes. Je suis en licence de Droit à Nîmes, en première année. Plus tard, j’aimerais être commissaire-priseur et faire de la politique.

Justement, qu’est-ce qui vous pousse à faire de la politique ?  

J’ai adhéré chez Les Républicains par tradition familiale, c’est vrai. Ma grand-mère ne parlait que de Chirac ! Concernant la présidence des Jeunes républicains, on me l’a proposé et j’ai dit oui. Je suis souvent à la permanence, rue Gaston Boissier à Nîmes. Je rencontre beaucoup de jeunes grâce à l’université...

Vous êtes aussi à l’UNI (Union nationale inter-universitaire), un syndicat étudiant assez à Droite. Est-ce un bon choix quand on sait qu’au contraire, certains demandent une modération de la ligne politique ?

Moi, je suis à Droite et fier de l’être. Je ne pense pas m’incliner vers le Centre ! D’ailleurs, qui demandent une modération de notre ligne ?

Vos électeurs qui sont partis vers La République en marche par exemple…

Nos électeurs ne sont pas tous partis vers Macron. Certains ont voté Rassemblement national pour lui faire barrage. Et puis, il y a beaucoup de militants qui sont contents que l’on soit à Droite, sinon Laurent Wauquiez n’aurait pas été élu avec 74% des voix pour la présidence du parti.

« C’est une période assez trouble… »

Justement, ça ne lui a pas réussi. Il a démissionné après la défaite aux Européennes...

Oui, mais il ne faut pas aller vers Emmanuel Macron, c’est ma certitude. La Droite doit se retrouver. Avant de partir, Laurent Wauquiez avait annoncé la tenue d’états généraux, en septembre, pour repenser toutes nos stratégies. Il faut rester à Droite et tout repenser. Il y a quelque chose dans le logiciel qui ne marche plus. C’est une période assez trouble…

Quel bilan faites-vous de votre prédécesseur, Anthony Chaze ?

Il a été nommé avant les municipales de 2014. Ça a assez bien marché. La mairie est restée à Droite, il y a eu beaucoup de jeunes. C’est quelqu’un de bien qui a des valeurs. J’ai d’ailleurs adhéré quand il était responsable.

Quel est votre projet pour les Jeunes républicains, quand on sait que votre parti menace de disparaître ?

Disparaître ? J’en suis pas sûr… Aujourd’hui nous sommes plusieurs centaines, je n’ai plus les chiffres en tête. On est en train de travailler avec Anthony. Il va falloir faire un point pour savoir qui est encore présent à Nîmes. On est pleine période de transition. Mon projet c’est de ramener des jeunes, de créer un espace convivial le vendredi et, pourquoi pas, de former les jeunes grâce à l’expertise de nos élus.

Vous avez constaté une baisse de l’adhésion des jeunes ?

Oui, mais il y en a de moins en moins depuis Nicolas Sarkozy. Regardez pour les élections universitaires à Nîmes, il y a eu 25% de participation et 7% de participation pour les élections du CROUS.

Comme Anthony Chaze en 2014, allez-vous êtes présent sur la liste des Municipales 2020 ?

Je n’en ai absolument aucune idée ! Moi je suis responsable des jeunes, je dois ramener des jeunes. Je verrai ce que l’on me propose.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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