Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 27.06.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 665 fois

LE 7H50 de Didier Lauga : « On attend jusqu’à 44° vendredi dans le Gard !  »

Le préfet du Gard, Didier Lauga, nous a reçu dans son bureau ce mercredi (Photo Corentin Corger)

Depuis hier 16 heures, le Gard est placé en alerte orange canicule. En conséquence, le préfet du Gard, Didier Lauga, a interdit le rallye et le triathlon d’Alès, ce week-end. Si les écoles restent ouvertes, il est plus prudent de garder les enfants à la maison. 

Objectif Gard : La situation est-elle vraiment exceptionnelle ?

Didier Lauga : Depuis hier à 16 heures, nous sommes passés au niveau d’alerte "orange" canicule. Vendredi, les températures pourront atteindre les 44°. Un record ! Jusqu’à mercredi prochain, nous n’aurons pas moins de 35°. Le seuil de l’alerte rouge ne sera pas franchi, en revanche, ce jeudi, nous sommes le seul département à être placé en alerte pollution de l’air.

Quelles mesures allez-vous prendre?

Avec la gravité de la situation, les pompiers seront en situation d’alerte vendredi. Avec des températures élevées, un sol sec et du vent de nord, le risque d’incendie est important. Concernant l’Éducation nationale, le directeur académique des services de l'Éducation nationale et le recteur de l’académie accueilleront les enfants qui se présenteront dans les écoles. L’ensemble des sorties scolaires sont annulées et les fêtes reportées.

Concernant la pollution de l’air, qu’allez-vous faire ?

Nous sommes le seul département de l’Occitanie à être en alerte rouge. La vitesse sur les autoroutes sera limitée à 110 km/h au lieu de 130 km/h. Deux manifestations sportives seront interdites : le rallye du Gard, vendredi et samedi à Alès, et le triathlon du Gardon, prévu dimanche. Idem pour les feux d’artifices, les feux pyrotechniques et les massifs forestiers.

Comment les élus ont-ils réagi ?

Je ne l’ai pas vu personnellement. Mais la situation est particulièrement grave. Ce matin, il y avait le directeur de cabinet du maire d'Alès, Christophe Rivenq, en préfecture. Ça ne semblait pas le remplir de joie mais il a envisagé la décision avec philosophie. En parlant des élus, je leur ai demandé d’activer les plans communaux de sauvegarde avec le registre des personnes vulnérables. Il doit y avoir une prise de contact systématique avec les personnes pour démultiplier les actions sur le terrain.

Et pour la suite, qu’allez-vous faire ?

Nous nous réunissons tous les matins en cellule de veille jusqu’à ce que l’alerte soit levée.

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio