Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.07.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 559 fois

NÎMES Le bac et ses résultats, une histoire rituelle

À l'ombre des coursives, les premiers élèves lecteurs voient leur nom... ou pas ! (Photo Anthony Maurin).

À 20 minutes des résultats, peu d'émulation au lycée Daudet en centre-ville de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Une heure avant, pas grand chose. 30 minutes avant, pas grand monde. À 10 minutes de l'échéance, quelques jeunes arrivent mais à 5 minutes de l'ouverture des portes, ils ne sont qu'une centaine. À peine.

Rien de folichon et de quoi tenter d'affirmer sans l'ombre d'un doute que le Bac n'est plus que l'ombre de lui-même. Erreur monumentale. L'examen qui effrayait et tenait en haleine toute une classe d'âge a finalement toujours le même intérêt pour ces jeunes. " Vous savez, c'est pas grand chose le Bac ! On en fait tout un foin mais honnêtement, il y a bien plus d'heureux que de malheureux. Nous serons combien à l'avoir ? 90% ? C'est bien, mais avant, le bac servait à écrémer, à sélectionner. Là, on se demande juste la note qu'on va avoir. En fait, c'est la mention qui est plus importante que le Bac lui-même ", analyse Baptiste. " Je ne doute pas de l'avoir mais je dis que rien n'est fait pour conjurer le sort au cas ou... Je ne vois pas comment je pourrais le rater ! ", pense Michael.

À quelques secondes des résultats, la chambrette est de mise. On rigole, on se décontracte même si on n'est pas tendu. Celles et ceux qui stressent s'éloignent du petit brouhaha montant. Certains mangent, les plus relâchés prennent le traditionnel café en terrasse. " C'est la fin de quelque chose, je le sais ", évoque Marine déjà nostalgique. Les portes de l'établissement s'ouvrent enfin, les jeunes s'engouffrent. La peur se fait sentir.

Les groupes de lycéens se rassemblent au cœur de la cour une fois passés par les panneaux d'affichage. Les panneaux sont grands, imposants. Pour y lire son petit nom, il faut avoir de bons yeux... Quelques parents se sont mobilisés et sont venus accompagner leur progéniture dans cette épreuve marquante. Une banque et des représentants de la SNCF sont aussi là pour tracter. Finalement, entre les pleurs, les larmes, les cris de joie mêlés de tristesse, les selfies, la nostalgie environnante, le changement d'air... Bref, le Bac reste le Bac !

Certains élèves préfèrent attendre au calme (Photo Anthony Maurin).

Ouverture des portes ! (Photo Anthony Maurin).

Joie mesurée (Photo Anthony Maurin).

Stress mesuré à l'approche des panneaux (Photo Anthony Maurin).

On parle, on débriefe on prépare l'avenir en pensant au passé (Photo Anthony Maurin).

La sentence est sur le point de tomber (Photo Anthony Maurin).

Quelques parents se sont mobilisés et viennent voir les notes de leur enfant (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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