Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 08.07.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 779 fois

DIMANCHE VILLAGES La marque Bovigard lancée à Anduze

Le jury regarde les bestiaux à la foire d'Anduze. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier midi, à l’occasion de la 5ème foire aux bestiaux d’Anduze, le syndicat bovin du Gard a lancé une nouvelle marque baptisée Bovigard.

Au milieu des vaches, marchant sur près d’une tonne de paille, Ludovic et Blandine Bompard guident un jury de professionnels. Les deux organisateurs de la manifestation du jour présentent les vaches de différentes races : charolaise, aubrac, limousine, blonde d’aquitaine… Il y a, dans cette ferme improvisée sur le boulevard Jean-Jaurès à Anduze, plus de 60 vaches apportées par des éleveurs de la région, uniquement des bêtes de race qui participent à la foire aux bestiaux.

« Le jury établit un classement et désigne ensuite la plus belle vache de chaque race. Les six élues participeront aux enchères », explique Blandine. L’une d’entre elles aura même l’honneur de décrocher le titre convoité de plus belle vache gardoise. Elle repartira (plus certainement son propriétaire) avec un joli vase d’Anduze réalisé sur-mesure.

Patrick Gravil, le président du syndicat des éleveurs bovins du Gard. Photo Tony Duret / Objectif Gard

En marge de ce concours mettant à l’honneur le savoir-faire local, Patrick Gravil, le président du syndicat des éleveurs bovins du Gard, a lancé une nouvelle marque : Bovigard. « C’est une façon de démarquer nos productions des départements voisins qui, s’ils ne font pas moins bien que nous, ne font pas forcément mieux non plus », développe le syndicaliste. Pour les éleveurs qui souhaiteraient travailler avec cette marque, il suffit d’adhérer au syndicat et avoir son siège social dans le Gard.

« Il faut évidemment respecter un cahier des charges avec une charte de bonnes pratiques, ce qui permet une garantie indispensable aux consommateurs », complète Patrick Gravil. Le syndicat des éleveurs bovins du Gard compte actuellement 150 adhérents et se bat au quotidien pour valoriser sa façon de travailler ainsi que la proximité : « Pour résumer, on propose du produit local en filière courte », conclut le président du syndicat.

Tony Duret

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