Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 10.07.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 3600 fois

CANICULE Le syndicat SUD de la ville de Nîmes alerte sur les conditions de travail du personnel

(Photo d'illustration : Philippe Gavillet de Peney/objectif Gard)

Les fortes chaleurs de ces dernières semaines semblent ne pas avoir épargné le personnel municipal de la ville de Nîmes. Dans un communiqué à la presse locale, le syndicat SUD représentant les salariés alerte.

C'est en tout cas l'alerte réalisée par le syndicat Sud ce mercredi 10 juillet par voie de communiqué. "Alors que notre syndicat avait alerté à plusieurs reprises et depuis plusieurs mois (voire des années!) les dysfonctionnements en matière d’ambiance thermique, nous constatons une fois de plus que la mairie n’a pas anticipé et pas pris en considération cette problématique."

Et de poursuivre : "Dans différents services, le personnel est confronté à des conditions de travail inacceptables, travaillant avec des températures largement supérieures à 35°C. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) estime qu’au-delà de 33°C la santé des travailleurs est en danger. Et que penser des conditions d’accueil des usagers dans certains bâtiments ? À titre d’exemple, nous avons constaté que dans la majorité des centres sociaux (qui accueillent pendant la période estivale principalement des enfants de 6 à 16 ans) les températures avoisinaient les 40°C, sans pièce refuge et sans climatisation !"

Plus inquiétant, le syndicat Sud indique avoir demandé la convocation d’un CHSCT (Comité hygiène et sécurité et conditions de travail) début mai afin d’étudier les conséquences sur la santé des agents des espaces verts à la suite de changements d’horaires de travail. "L’autorité avait un mois pour convoquer cette instance… Nous sommes mi-juillet et toujours pas de nouvelles ! Nous avons été dans l’obligation d’alerter le préfet pour que l’obligation légale de la tenue d’un CHSCT soit appliquée."

Le syndicat considère donc que "si pareille période caniculaire se reproduisait, en cas de danger grave et imminent, les agents n’auraient d’autre choix que d’exercer leur droit de retrait."

Abdel Samari

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