Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.07.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1493 fois

GARD Exclu du Parti socialiste, un militant interpelle Olivier Faure

Le Nîmois Félix Meysen vient d’être exclu du Parti socialiste pour avoir participé à la campagne de "La République en marche" aux européennes (Photo : droits réservés)

Exclu pour avoir tracté en faveur de La République en marche aux dernières élections européennes, Félix Meysen dénonce « la radicalité » du parti socialiste et interpelle le responsable du PS via une lettre ouverte dont nous publions quelques extraits (*).

Une lettre « sans rancœur, ni remords », écrit Félix Meysen au premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, en déplacement ce jeudi à Nîmes. Fraîchement exclu du Parti socialiste pour avoir participé à la campagne de LREM aux européennes, l’attaché parlementaire de la député macroniste (ex-PS, NDLR), Françoise Dumas, se présente comme un lanceur d’alerte.

Encarté depuis 10 ans au PS, le jeune homme de 27 ans explique d’abord les raisons de son adhésion au parti comme « la démocratie participative. » En 2017, après la déroute à la présidentielle puis aux législatives, « j’ai choisi de rester au Parti, par loyauté. Je ne souhaitais pas non plus abandonner le navire au moment où il chavirait. »

«  Un durcissement de la ligne »

Aussi, « je croyais que nous retrouverions cette volonté de changer concrètement le quotidien des Français. » Or selon le Nîmois, « force est de constater que cette époque est révolue. » La preuve ? «  Mon exclusion est révélatrice d’un durcissement de la ligne d’un parti qui fonctionne désormais en vase clos. Les valeurs de synthèse qui constituaient notre ADN ont laissé place à un sectarisme pernicieux.»

Aux prochaines municipales, Olivier Faure a assuré qu’il n’y aurait pas d’alliance avec LREM : « Je le regrette sincèrement, vivant moi-même dans une ville où la possibilité de voir un candidat Rassemblement national en tête aux municipales est une option crédible. Face à l’urgence de la situation, pensez-vous que l’on puisse se permettre le luxe de la radicalité ? »

Et de conclure : « Je souhaite tirer, une dernière fois, le signal d’alarme pour que ce parti que j’ai aimé retrouve la voie du dialogue, de la tolérance et de la social-démocratie. À bientôt, peut-être. » Pas sûr… 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

* Pour consulter la lettre in extenso : Cliquez ici

Coralie Mollaret

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