Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.07.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 639 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Les communistes avec Claire Lapeyronie, mais pas avec En Marche

Jakie Bougault (à droite), le secrétaire du Parti communiste sur le canton, et Jean-Marie Daver, l’adjoint aux affaires sociales. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Depuis plusieurs années, la commune de Pont-Saint-Esprit réussit la performance d’allier dans une même majorité des élus de tous bords. Mais une récente déclaration de la maire, Claire Lapeyronie, a ravivé les inquiétudes des communistes.

« Si je dois conduire la liste en 2020 - ce que je souhaite - ce sera avec le soutien de plusieurs partis, en particulier La République en Marche (LREM), mais il n’y aura pas d’étiquette particulière ». Cette déclaration de Claire Lapeyronie dans nos colonnes (relire ici), le 27 juin dernier, a mis un peu d’agitation dans cette commune de la rive droite du Rhône qui coulait des jours paisibles depuis le départ de Gilbert Baumet.

Que Claire Lapeyronie obtienne le soutien de LREM, et ce même à l’insu de son plein gré comme son voisin de Bagnols-sur-Cèze, est une issue inenvisageable pour les communistes spiripontains. Plutôt que de menacer de quitter l’alliance municipale « que l’on soutient depuis 2011 », assurent d’une même voix Jakie Bougault, le secrétaire du parti sur le canton, et Jean-Marie Daver, l’adjoint aux affaires sociales, ou pis d’envoyer un candidat communiste aux municipales de 2020, les deux hommes temporisent, se contentent d’alerter la maire et mettent ça sur le dos d’une « maladresse de sa part ». Jean-Marie Daver développe : « Mme Lapeyronie n’est pas une politicienne. C’est son premier mandat. Elle subit des pressions. Elle est rassembleuse dans un sens qui n’est pas toujours habile ». Elle appréciera l’hommage…

Mais la conférence de presse des deux communistes n’avait pas pour objet de s’en prendre à la maire, mais bien au mouvement présidentiel aux méthodes totalement incompatibles, selon eux, avec la politique locale. Ils dénoncent « le racket sans précédent des retraités », « les attaques répétées contre les APL », « la suppression de la taxe d’habitation », « les nouveaux projets de destruction de services publics comme la trésorerie de Pont-Saint-Esprit que le gouvernement veut fermer »… Bref, à les croire, avec En Marche, les Spiripontains reculent. Claire Lapeyronie a désormais un choix à faire entre les communistes ou le soutien de La République en marche. Les deux sont manifestement inconciliables.

Tony Duret

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