Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.07.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1392 fois

SAINT-AMBROIX 29 caméras installées en centre-ville

Présentation du système de vidéo-protection au préfet Didier Lauga. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Depuis un peu plus d’un mois, la commune de Saint-Ambroix s’est dotée d’un système de vidéo-protection avec 29 caméras déployées en centre-ville.

Traversée du village, esplanade, rues, parkings et autres lieux de la ville sont désormais équipés de caméras. Une volonté de la municipalité visant à répondre à « l’augmentation de la délinquance et des incivilités sur la commune », rappelle le maire Jean-Pierre De Faria. En effet, l’édile décrit « une situation sécuritaire préoccupante » avec, notamment, « la présence persistante de points de vente de stupéfiants aux abords du collège Armand Coussens et au quartier des Bourgades. »

Quelques semaines après le déploiement de ces caméras, la police municipale – composée de trois policiers et deux agents de surveillance de la voie publique – observe déjà une amélioration : « Il n’y a plus les attroupements que nous avions l’habitude de constater par endroits », assure le brigadier-chef principal Serge Licini. Par ailleurs, les caméras permettent également la mise en place de la vidéo-verbalisation, Saint-Ambroix étant même la première commune du Gard à l’expérimenter. Autrement dit, les auteurs d’une infraction peuvent maintenant être verbalisés à distance grâce à leur plaque d’immatriculation repérée à l’écran. « C’est un avantage car nous ne pouvons pas être constamment dans toutes les rues », estime Serge Licini.

Inauguration du centre de vidéo-protection installé dans les locaux de la police municipale. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Ce mardi, le préfet du Gard Didier Lauga est venu visiter le centre de vidéo protection aménagé dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, qui abritent désormais la police municipale. L’occasion pour lui de mettre en avant quelques chiffres concernant le secteur de Saint-Ambroix : « Entre 2016 et 2017, on comptabilise 204 délits. Une augmentation est constatée en 2018 avec 223 faits. Au premier semestre de cette année, on note déjà une amélioration. » Le coût de cette installation s’élève à 200 000€, cofinancés par l’État au titre de la DETR (*) à hauteur de 75 000€, et par la commune pour le reste de la somme.

Élodie Boschet

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