Une trentaine de personnes est venue participer, vendredi matin, à l’atelier-débat organisé par Annie Chapelier sur la réforme des retraites.

Tandis que les préconisations de Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, seront présentées le 18 juillet, il était encore temps d’apporter sa pierre à l’édifice lors de cette rencontre. Celle-ci avait pour ambition d’impliquer le citoyen sur la transformation du système de retraite, en permettant à chacun de soumettre ses propositions. « Aujourd’hui, il existe 42 régimes totalement différents, dont certains sont plus avantageux que les autres. Il y a des personnes qui n’ont jamais eu un emploi de leur vie qui ont des revenus supérieurs à ceux qui ont travaillé. Il est temps d’aller vers plus d’équité », explique Annie Chapelier, députée de la quatrième circonscription du Gard.

Pour construire cette retraite « plus juste », deux députés ambassadeurs parmi les 38 chargés de porter la réforme étaient présents, ce vendredi 12 juillet à Alès. Monica Michel et Rodrigue Kokouendo, respectivement élus dans les Bouches-du-Rhône et en Seine-et-Marne, ont animé l’atelier. « La méthode est basée sur la concertation. Notre rôle est de faire remonter ces échanges de terrain en faisant des recommandations. C’est ensuite le gouvernement qui tranchera et prendra des décisions », rappelle l’élu parlementaire francilien. « Le but est de faire en sorte que le nouveau système de retraite soit pérenne », ajoute sa collègue.

Pendant une quarantaine de minutes, les participants, répartis en plusieurs petits groupes, ont travaillé sur « un des trois grands principes de la réforme à venir, à savoir l’équité, la simplification et la solidarité durable. » Les différentes positions et réflexions, comme la retraite à points, son financement ou encore la pénibilité, ont longuement été débattues avec les députés.

Élodie Boschet