Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 14.07.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 3239 fois

NÎMES Eddy de Pretto et Lomepal, hommes modernes pour concert anti cerne

(Photo Anthony Maurin).

Dj Obwan pour démarrer, les pieds dans la plat...ine! (Photo Anthony Maurin).

Dj Obwan attaque d’emblée du côté clair de la force. Une platine, un son détonnant et une mise en bouche des plus adaptées à ce show précédant le 14 juillet. Une musique samplée avec goût, un set tout à fait honorable et propre à mettre une ambiance qui monte doucement. Une vraie bonne première partie d’une trentaine de minutes qui met en place le show et qui chauffe le public en demande.

Dans les gradins, ça bouge (Photo Anthony Maurin).

Eddy de Pretto se lance peu de temps après. Il entre en piste dernière une grille qui se soulève après le premier couplet et qui se referme après le dernier refrain. Comme à son habitude seul en scène. Enfin pas tout à fait! Il a un ingé son avec lui, le monsieur tourne tout le temps de dos au public, bricole les changements dans son coin mais reste très discret en retrait de la scène. Eddy de Pretto, venu il y a moins d’un an à Paloma, connaissait Nîmes et ses arènes pour y être venu lors de la Chanson de l’année 2018.

(Photo Anthony Maurin).

Ici, il enchaîne les tubes, les petits messages à destination du public et semble très à l’aise sur scène,  bien plus que l'an passé. Oui on pouvait en douter car l’amphithéâtre est grand et son public changeant. Pour l’occasion il fut chantant même s'il était jeune et plutôt féminin. Une grosse heure de musique, de douceurs et de douleurs partagées. Un moment intense, une excellente surprise à déguster avec simplicité et raison.

Eddy de Pretto et son ingé son sur scène dos au public (Photo Anthony Maurin).

Lomepal avait averti, les photographes pouvaient avoir la totalité de son concert pour faire leur travail et donc, pour le mettre en valeur. Encore une fois, gros hic au festival de Nîmes... après le passage d’Eddy de Pretto, les équipes dirigeantes sont venues nous avertir d’un changement de programme. Seuls les trois derniers titres, l’ultime chanson et donc les deux du rappel, pourront faire l’objet de prises de vue de la part des professionnels. Comment peut-on être aussi léger alors que les contraintes sont déjà bien lourdes pour les médias ? C’est réellement à n’y rien comprendre... bref la direction n'a pas fait boulot, nous faisons le notre, nous. Et sans mentir qui plus est !

(Photo Anthony Maurin).

Lomepal a changé la configuration de la scène, plus d’éléments, un podium monté en zigzag avec des rampes inclinées et un retard à l’allumage de plus de quinze minutes. Un plaisir pour les buvettes, un  peu longuet pour les amoureux de temps forts.

(Photo Anthony Maurin).

D'emblée, il attaque avec un petit duo en compagnie de son pote Yassine. Il fait appel à lui, selon ses dires, pour mettre le feu à des moments précis du show. Tonnerre et éclair pour mise en scène, le public attendait le retour de Lomepal à Nîmes, retour qu’il apprécie au vu de ses premières paroles ! En effet, le feu est immédiatement mis en piste et dès le premier titre la foule est acquise à sa cause.

(Photo Anthony Maurin).

La voix est là et bien là. Le gars occupe la scène comme s’il évoluait dans son salon. Il bouge, harangue ses aficionados, force le trait mais ne franchit pas la ligne du mauvais goût. Des textes ciselés, pas dans la même trame qu’Eddy de Pretto mais du bon vieux rap français, bref, celui d'une génération qu'on aime entendre et voir. Lui aussi est passé à Paloma, il va même jusqu’à dire au public qu’il veut qu’il reparte des arènes traumatisé après avoir gravi les paliers de la folie un à un !

(Photo Anthony Maurin).

Animalité teintée d’humanité pour Lomepal quand la même animalité est assaisonnée de sensibilité pour Eddy de Pretto, un concert des plus complémentaires qui a trouvé sa cible. En tout cas, des revendications entendues et partagées. " J’ai passé ma vie à chercher à combler un vide mais j’ai compris que ça n’arriverait jamais " avoue Lomepal qui est alors dans l’émotion.

(Photo Anthony Maurin).

Sur scène avec quatre autres musiciens, Lomepal profite du décorum pour tourner tout un lot d’images qu’il utilisera pour des clips et d’autres promotions musicales de bon goût. Les arènes illuminées par les téléphones, un régal pour les yeux, des lucioles technologiques par milliers, de beaux clichés en souvenir...

(Photo Anthony Maurin).

1h15 de show au lieu d'une heure comme Eddy de Pretto. 15 minutes de rab qu'il faut bien dépenser. Le quart nîmois arrangé à la sauce Lomepal, parfait pour chanter quelques morceaux appréciés par l’artiste et retourner les arènes une ultime fois, allez, sans rancune, voici quelques photos d'un très beau show...

Lomepal (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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