MUNICIPALES 2020 Philippe Berta : "Je veux autre chose pour Nîmes"
Le député Philippe Berta ne s'est pas encore exprimé sur les Municipales 2020. Il a accepté de répondre à nos questions sur ses ambitions pour Nîmes. Interview.
ObjectifGard : Notre petit doigt nous dit que le Modem jouera un rôle important à Nîmes en mars prochain. Vous confirmez ?
Philippe Berta : Ce que je peux vous dire c'est qu'en fin de semaine, le Modem comme c'était prévu va annoncer ses chefs de file pour les Municipales 2020. Ce n'est un secret pour personne qu'en tant que député du Gard, je serai le chef de file pour Nîmes et le Gard. À partir de là, des réflexions vont être menées entre les responsables du mouvement La République en marche et nous afin de déterminer la meilleure option possible et réfléchir à une vision et à une ambition pour les villes du Gard.
Est-ce que le Modem pourrait mettre une option sur Nîmes afin de positionner son candidat ?
Ce serait assez logique car le Modem compte dans l'Occitanie deux députés, un à Toulouse et moi-même à Nîmes. Dans la région Paca, c'est aussi le cas à Fréjus et Marseille. Par ailleurs, les parlementaires font le job depuis qu'ils ont été élus. Sur mon cas personnel, je vais - je l'espère - participer en tant que seul généticien de hémicycle à la mission spéciale qui s'ouvre sur la bioéthique. Je pourrais également vous parler de ma fonction de rapporteur budgétaire sur l'Enseignement supérieur. Mon but est vraiment de faire avancer des dossiers essentiels. Le débat sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes continue de diviser. Or, d'autres chapitres sont tout aussi importants. On ne peut pas indéfiniment prendre en otage la science et nos enfants, c'est insupportable. Je vais me battre pour cela.
Pour revenir aux Municipales et à Nîmes. Quels sont vos objectifs ?
D'abord, un objectif central : comment on fait face au risque majeur du Rassemblement national. C'est ma motivation principale. Deuxièmement, je ne crois plus aux oppositions de la Droite face à la Gauche. À part la République en marche, il n' y a plus localement de parti politique digne de ce nom. Enfin, c'est comment on redonne une bonne image de Nîmes. Pour cela, il faut travailler sur la réduction de la paupérisation globale, lutter contre l'insécurité, etc. Je considère donc qu'à partir de là, les démocrates doivent s'unir et arrêter les querelles politiques qui n'ont plus de sens. Ce n'est pas à la hauteur des enjeux.
Est-ce qu'Yvan Lachaud est votre candidat ?
Vous savez, je n'ai jamais dévié d'un millimètre. Depuis 1995, j'ai toujours été aux côtés de François Bayrou. Si le National décidait que le candidat s'appelle Yvan Lachaud, je soutiendrai et je travaillerai pour faire réussir Yvan Lachaud. Mais je serai très chiant et très exigeant en tant que partenaire. Je veux autre chose pour Nîmes. Quand je parle de notre ville à Paris, je vois des mines tristes. Il faut que tout cela bouge. Je veux impulser une dynamique sur 10-20 ans, il y a beaucoup de choses à faire. Et tout cela sans intérêt caché car je suis avant tout un homme libre.
Propos recueillis par Abdel Samari
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