Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 22.07.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 4808 fois

ALÈS Porte Sud : les opposants au centre commercial ne perdent pas le nord

De gauche à droite : Jean-Paul Chapal, Rémy Coulet et Claude Taton. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Sans tomber dans le triomphalisme, les membres des associations "Saint-Hilaire Durable" et "Sauvegarde de l'identité de la Prairie" sont satisfaits des arrêtés pris par le préfet à l'encontre de Claude Dhombre, le promoteur du centre commercial Porte Sud à Alès. 

La nouvelle est tombée vendredi dernier. Le préfet du Gard, Didier Lauga, venait de signer trois arrêtés contraignant Claude Dhombre à suspendre temporairement les travaux, à une amende administrative de 15 000€ ainsi qu'à une astreinte de 1 500€ par jour (relire ici).

Trois jours après, plusieurs membres des deux associations - qui s'inquiètent des conséquences de la construction de ce centre commercial en zone inondable - ont fait un détour par Porte Sud. "Les travaux se poursuivent", annonce Claude Taton qui ne semble pas particulièrement surpris. Et pour cause : "C'est la troisième fois qu'on lui demande de suspendre les travaux", ajoute-t-il.

À ses côtés, Béatrice Bernard-Chamson est plus catégorique : "Il faut que la justice soit saisie et qu'elle fasse le nécessaire car il continuera..." Ce que confirme aussitôt Claude Taton : "C'est vrai que l'attitude de M. Dhombre est très surprenante. Il persiste".

Béatrice Bernard-Chamson. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Du coup, personne ne sait trop sur quel pied danser, si tant est qu'il y ait matière à danser. On ressent surtout chez les opposants un sentiment de gâchis, aussi bien pour l'environnement que pour les enseignes qui ont franchi le Rubicon sans se méfier du Gardon.

"Je ne sais pas ce que M. Dhombre a raconté aux commerçants, mais je trouve ça déplorable et triste d'en être arrivé là. Ce qui nous réjouit, en revanche, c'est que l'État de droit soit respecté", souligne Claude Taton qui promet toutefois d'interpeller les services de la préfecture si jamais le promoteur avait l'intention de poursuivre ses travaux. L'affaire est loin d'être finie...

Tony Duret

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