Caméras-piétons, armes semi-automatiques, nouveau centre de commandement… Les responsables politiques et institutionnels ont fait escale au poste de la police municipale, ce mercredi.

« Les efforts qui ont été faits ici à Nîmes sont importants. C’est la sixième police de France alors que la ville est au vingtième rang (en terme de population, ndlr) ! », lance d’emblée le préfet du Gard, Didier Lauga. Ce mercredi, le haut fonctionnaire est venu visiter avec les élus de la Ville et le procureur le nouvel équipement de la police municipale. Et l’adjoint à la sécurité, Richard Tibérino, avait bien l’intention d’en mettre plein les yeux !

165 agents nîmois

D’ailleurs, « on dit souvent que les pompiers font 51 000 interventions par an sur tout le Gard. La police municipale, c’est 43 000 rien qu’à Nîmes ! », commente l’adjoint. Arrivée aux affaires en 2001, l’équipe de Jean-Paul Fournier a fait passer l’effectif de 74 à 165 agents.

Le budget dédié à la sécurité est passé de 1,5% en 2001 à 8% aujourd’hui. Des crédits supplémentaires pour embaucher et acheter de nouveaux équipements. À l’entrée du commissariat trônent fièrement deux nouvelles motos. « Au total, nous en avons quatre pour huit agents. Ces deux nouvelles sont le dernier sont le dernier modèle de Yamaha, hyper pratiques ! », commente Ali Khadre-Elbas, chef de service et responsable des unités spéciales.

Dans les locaux, les responsables politiques et institutionnels ont découvert le centre de commandement : grands écrans, postes plus fonctionnels, mise en place d’une alarme attentat pour les écoles… La mairie a signé un chèque de 68 000€ pour réaménager le lieu. Un centre qui fonctionne 24h/24h. En 2018, sur les 43 000 interventions, 621 arrestations ont été possibles grâce à la vidéosurveillance.

Caméras-piétons et pistolets semi-automatiques

Après le centre de commandement et les motos, la police municipale a vanté les mérites de ses nouvelles caméras-piétons, acquises il y a quelques mois. « Elles permettent de sécuriser nos agents et les citoyens. Elles peuvent aussi constituer des éléments de preuve dans le cadre d’une enquête judiciaire », relève Thierry Razigade, directeur de la police municipale. 

À ses côtés, un autre agent a montré le fonctionnement des nouveaux pistolets semi-automatiques pouvant contenir quinze cartouches au lieu de six. Les visiteurs semblent conquis et la mission de la mairie, réussie.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com