Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.07.2019 - norman-jardin - 4 min  - vu 4492 fois

NÎMES OLYMPIQUE Briançon – Ripart : les copains d’abord !

Les deux Crocos jouent ensemble depuis plusieurs années. Complices sur le terrain, ils sont aussi amis dans la vie.
Renaud Ripart et Anthony Briançon font front ensemble (Photo Norman Jardin)

Ripart et Briançon, des amis décontractés (photo Norman Jardin)

Le défenseur capitaine et l’attaquant buteur se sont prêtés au petit jeu de l’interview croisée. Le résultat donne un entretien plein d’humour et de second degré.

Objectif Gard : Comment résumeriez-vous votre amitié ?

Anthony Briançon : Merci de commencer par moi.

Renaud Ripart : Attention à ce que tu réponds, parce que ça va influencer ma réponse (rire).

A B : C’est une amitié sincère. Ça fait longtemps que l’on joue ensemble. On n’a pas besoin de se parler pour savoir ce que l’on ressent l’un pour l’autre. C’est un ami.

R R : Il a bien résumé les choses. On a vécu beaucoup de truc ensemble. On a bien rigolé.

Vous serez peut-être un jour opposé. Le défenseur face à l’attaquant...

A B : Peut-être que l’on fera notre carrière à Nîmes, tous les deux, ce n’est pas impossible.

R R : Jouer contre lui, ce serait du miel.

Quel est votre souvenir de l’autre le plus lointain ?

A B : Quand je jouais à Lyon en jeune, on avait affronté Nîmes et ce petit con nous avez marqué deux buts. On avait perdu 2-1. C’est là que j’ai ciblé le gabarit (rire). À cette époque, je jouais milieu gauche, j’étais plus un mec qui faisait trembler les filets à l’époque.

R R : Ce qui m’a marqué, quand il est arrivé, c’est qu’il ne faisait que du jeu long, que des transversales. On s’est dit, c’est un phénomène ce type ! Avec ses qualités techniques, c’était chaud.

« Il est mauvais perdant voire tricheur »

À quel moment a-t-il été le plus drôle ?

A B : Pas plus tard que mercredi, (éclats de rire de Ripart). Il a mis un petit chien dans un bac à glaçons. Je précise que l’animal n’a pas été maltraité.

R R : Quand on est parti à Dubaï, en vacances, on a mangé dans un restaurant indien. Le problème c’est qu’Antho n’aime pas la cuisine épicée. Il n’a pas pu manger du repas et on a beaucoup rigolé.

Le moment où vous l’avez trouvé le plus fort ?

A B : En attaque, c’est contre Marseille aux Costières, la saison dernière. Il a fait un très gros match (Ripart avait marqué un but sur une passe de Briançon, NDLR). En défenseur latéral, c’est contre Bordeaux.

Briançon et Ripart dans un fauteuil (photo Norman Jardin)

R R : Je n’arrive pas à sortir un match en particulier. Après il va dire que je le flatte, mais je le trouve fort à chaque fois.

Quel est son principal défaut ?

R R : Sa vieille tête (rire).

A B : En permanence, il fait un genre de O.K. avec sa bouche, c’est atroce et horrible.

R R : Ne m’en parle pas, ça va me donner envie de le faire (rire).

A B : C’est au-delà d’un défaut. J’ai fait chambre commune avec lui et ça a fini en bagarre (rire).

R R : Parfois je le vois arriver dans des tenues improbables et il n’y a pas de mots pour décrire son look. C’est un bel homme et quand il s’apprête ça va, mais je n’adhère pas à ses goûts vestimentaires. Il est aussi mauvais perdant, voire tricheur. Quand on joue à la pétanque, il voit tous les points pour lui.

A B : À ce sujet, je précise qu’ensemble on a battu l’équipe du staff. Eux par contre ce sont des mauvais perdants.

« À la pêche, il moulinait à l’envers »

Anthony, tu es un passionné de pêche. Y as-tu amené Renaud ?

A B : Oui, une fois, à la Grande-Motte. Renaud a fait un congre. C’était l’équivalent d’un petit lézard. Le souci, c’est qu’il moulinait à l’envers.

R R : Quand il a vu que ça mordait, il a pensé que c’était un gros poisson et quand on l’a sorti, c’était un tout petit. Style un ver de terre.

Renaud, tu inities Anthony à la tauromachie ?

R R : Un petit peu, mais parfois ça l’énerve.

A B : Dans ma région, c’est plutôt la course Camarguaise.

Ripart et Briançon : Haut les mains ! (photo Anthony Maurin)

Depuis combien de temps vous connaissez-vous ?

A B : Cela doit faire cinq ou six ans.

R R : Tu es arrivé en quelle année au club ?

A B : 2012, ça fait donc sept ans.

Parlez-nous de votre bande...

A B : Il y a Gaëtan (Paquiez), Théo (Valls), Bobich' (Bobichon) et Clemmus (Depres). Ça ce sont les anciens.

R R : On ne se rend pas compte de la chance que l’on a de jouer en pro avec nos amis. Sur le terrain, on essaye d’en profiter au maximum parce qu'on sait qu’un jour nos chemins vont se séparer.

Cette amitié explique-t-elle les bons résultats de Nîmes Olympique ?

A B : En partie oui. On tout cas, cela aide bien.

R R : Il y a une bonne humeur qui entraîne l’ensemble du groupe.

Dans quel état d’esprit attaquez-vous la nouvelle saison ?

A B : On est encore un peu dans la découverte. C’est une année de confirmation.

R R : C’est toujours plus difficile de confirmer.

Anthony, si je vous dis que le nouveau stade de Nîmes va porter le nom de Renaud Ripart. Ça vous plait ?

A B : Ça m’énervera un peu (rire), mais c’est possible s’il reste meilleur buteur de l’histoire des Costières. Il en est à combien d’ailleurs ?

R R : 25 !

Que vous inspire ce nouveau stade ?

A B :  Ça a l’air d’être un super projet. Cela va apporter un plus à la ville, il va y avoir un complexe commercial et des logements.

R R : Cela prouve que le club grandit petit à petit, même si c’est pour 2024-25. On ne sera peut-être plus là pour le voir. Il faut que le club reste au niveau auquel il est actuellement.

Propos recueillis par Norman Jardin, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire)

Norman Jardin

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