BEAUCAIRE Une marche blanche et un message : "plus jamais ça !"
Ce matin à 10h, une marche blanche était organisée en mémoire des petits Marie Seynabou et Vincent Ibra. Des enfants de 6 et 7 ans, retrouvés morts le samedi 3 août chemin du Calvaire à Beaucaire. Leur père de 47 ans a été depuis mis en examen pour homicide volontaire avec préméditation puis écroué. La mère des enfants s'est elle constituée partie civile.
Pour cette marche blanche, au départ des arènes de Beaucaire, la famille était en tête d'un cortège composé d'environ 300 personnes. Beaucoup d'émotion, évidemment, dans ce rassemblement. Tandis qu'une banderole rappelle le prénom des enfants, la maman et ses proches portent des tee-shirts blancs avec une photo des jeunes victimes. Dans un immense silence ponctué de pleurs et de cris de douleurs, la marche débute. « Plus jamais ça ! », c'est le slogan qui revient tout au long de la marche.
Fatou, la jeune maman, explique comment elle avait depuis plus d'un an accumulé les démarches contre le père des enfants. « S'il y avait eu une enquête, nous n'en serions pas là aujourd'hui. J'ai fait des mains courantes et des plaintes, sans résultat », explique-t-elle.
Sa sœur Soukeyna rappelle : « Désormais pour les enfants et pour nous c'est trop tard, mais il faut que les choses avancent. Que leurs morts et la marche servent au moins à ce que les femmes, les mères soient écoutées. » Au-delà de l'assassinat des enfants, c'est l'absence de réponses qui posent question aux participants.
Le cortège s'est ensuite rendu de l'autre côté du Rhône, à Tarascon, pour aller devant le commissariat de police. C'est là que Fatou est venu alerter les policiers pour expliquer que le père de Marie et Vincent n'était pas revenu et témoigner de sa peur.
Sur place, la douleur a submergé des proches en larmes, puis tout le groupe a repris le chemin des arènes à Beaucaire. Scandant qu'il était désormais trop tard, mais suppliant tous ceux qui sont victimes, ou même témoin de violence de se mobiliser, de ne pas baisser les bras, de faire front. « Si demain, les victimes bénéficient d'une meilleure écoute, alors la mort des petits aura servi à quelque chose », souffle Soukeyna.
Avant de disperser les participants, Luzi, un des frères de Fatou, policier en région parisienne, a regretté qu'aucun officiel ne soit là. Il a toutefois remercié les représentants de la commune, présents sur place et aux côtés de la famille depuis le drame. Les corps des enfants seront rapatriés à Dakar et des fleurs peuvent être déposées en mairie de Beaucaire.
Franck Chevallier
Actualités
Voir PlusA la une
FAIT DU SOIR Anduze en alerte inondation... le temps d'un exercice à l'IMT Mines Alès
Faits Divers
JUSTICE Il apporte 23 000 € de marchandises des Restos du Coeur au club libertin
Actualités
OCCITANIE Les trains à 1 € le week-end du 4 et 5 mai
Actualités
GARD Les légionnaires du 1er REG protègeront le lieu où se prépare la cérémonie d'ouverture des JO
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard : Pourquoi les français se vaccinent moins ?
Actualités
CAMARGUE Plusieurs lots de bouteilles Perrier détruites
Actualités
CÉVENNES Une saison riche en évènements pour La Bambouseraie
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 24 avril
Actualités
NÎMES Le collège Capouchiné en finale du concours scientifique CGénial
Actualités
NÎMES Tango lance l'opération Facilis Trambus pour les Journées romaines
Bagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE Mosquée : le PCF écrit au préfet pour dénoncer « des irrégularités »
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le concert The Dramatix le 4 mai au Cratère d'Alès
Gard
GARD Histologe : une nouvelle plateforme contre le mal logement
Actualités