Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.08.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1692 fois

CLARENSAC Tout simplement graffiti, l'école de la vie

Voilà ce que donne la première fresque réalisée en 2018 (Photo d'illustration).

L'école de Clarensac sera bientôt un peu plus colorée photo DR).

Du 26 août au 1er septembre 2019, deux artistes s’attelleront à la réalisation d’une fresque, de 260 m² (graffiti/street-art) sur la façade de l’école maternelle du village.

Ah... On risque d'en entendre des réboussiers qui ont peur qu'on dénature les murs de leur village... Oui, on va certainement les entendre mais ils ne doivent pas s'inquiéter ! L'art, c'est la vie et la vie a besoin de l'art, quel qu'il soit, pour se développer.

Lancé à l’initiative de l’association Da Storm et de Nîmes Métropole, le projet Tout Simplement Graffiti crée depuis 2017 la rencontre entre des artistes, des communes de l’agglomération nîmoise et leurs habitants. Chaque année, le projet investit alors une nouvelle commune pour créer une fresque street-art (art qui s’épanouit dans la rue) unique, fruit d’une collaboration inédite entre un artiste du département et un artiste venu d’ailleurs.

Si le graffiti et le street-art s’exposent aujourd’hui dans les galeries d’art les plus reconnues et les musées les plus réputés au monde, cette forme d’expression reste encore souvent méconnue du grand public et associée au vandalisme. Tout Simplement Graffiti vise ainsi à proposer au plus grand nombre un autre regard sur la discipline, en permettant à des artistes de s’exprimer sur les murs des communes partenaires.

Un fresque signée Charley Case.

Dessinateur, illustrateur, peintre, photographe, cinéaste, Charley Case est artiste belge itinérant. Son travail met l’être humain à nu, les relations et les paradoxes de l’humanité étant des éléments fondateurs de son oeuvre. Doté d’un trait aussi fin que poétique, Charley Case nous emmène dans un univers poétique où l’être humain, en perpétuel mouvement, dévoile la présence de liens immatériels, spirituels et magiques qui questionnent notre rapport aux choses et aux autres.

Une fresque de la main d'Adec.

Attiré par tous les domaines qui touchent à la création, Adec découvre la peinture par le graffiti vers 2000. Il s’installe à Bruxelles en 2005 et ouvre alors son atelier dans une église désaffectée, l’église du Gesù, qui accueille encore aujourd’hui plus d’une centaine de personnes en grande précarité. Depuis septembre 2012, il vit dans le Gard et se lance dans la sculpture à base d’objets de récupération (cartons, bouchons, bois et métaux notamment) en parallèle de la peinture. Adec trouve son inspiration dans les scènes de la vie quotidienne, les coutumes et les conditions de vie dans différentes cultures du monde, les voyages, les femmes ou la musique. Son travail relève de techniques diverses, en favorisant l’utilisation de matériaux de récupération et d’objets trouvés.

Un vernissage de la fresque aura lieu le jeudi 5 septembre à 17h30 à l’école maternelle de Clarensac afin d’y découvrir l’oeuvre et les artistes autour d’un verre de l’amitié.

Anthony Maurin

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