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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 15.09.2019 - abdel-samari - 5 min  - vu 3517 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches à midi depuis des années, Objectif Gard vous propose son cocktail d'indiscrétions politiques à consommer sans modération. Régalez-vous !

L’union est un combat. L’actualité politique de la semaine a été marquée par la désignation des candidats du Parti communiste français (PCF) et du Parti socialiste (PS) aux Municipales nîmoises. Un premier pas à Gauche qui, dans sa diversité, se dote de leaders capables de dialoguer pour s’unir. En mars 2020, Nîmes a une chance de basculer. Avec la division de la Droite, éclatée entre le maire sortant, Jean-Paul Fournier, et son rival à l’Agglomération, Yvan Lachaud, la Gauche a une ouverture. Mais comment renouveler la victoire de 1995 ? Militants politiques et autres citoyens non-encartés ont décidé de réfléchir à la composition de la liste. Une liste de 55 noms où chaque partenaire devra définir son nombre de candidats et, surtout, la place qui leur sera accordée. Vient alors l’épineuse question des modalités de ces choix. Sur quelle base composer la liste ? Sur les résultats électoraux des précédents scrutins ? Sur le nombre de militants des différents partis ? Beaucoup de questions. Beaucoup trop. La Gauche prend le problème par le mauvais bout, enfermée dans des logiciels passéistes qui ne font plus rêver l’électeur d'aujourd’hui. Contrairement à l’équipe sortante, elle ne présente aucun bilan. Pour impulser le changement, elle devra donc se faire force de proposition à travers un programme. C’est en élaborant celui-ci que des candidats se dégageront. Pour écrire « Une nouvelle page (*) » mieux vaut commencer par l'introduction que par la conclusion…

* Nouvelle page : c’est le nom du collectif de la Gauche nîmoise, qui se réunit régulièrement au local CGT des cheminots. 

Le gendarme des finances au Département. Comme pour Nîmes métropole, la Chambre régionale des comptes va mettre son nez dans la gestion du Conseil départemental gardois. Selon nos informations, une lettre vient d’être envoyée au président socialiste, Denis Bouad, pour l'avertir. Cela fait des années, depuis la présidence de Damien Alary, que les magistrats n’avaient pas passé au crible les comptes de la collectivité. Y aura-t-il des cadavres dans le placard ? 

Frère Yvan en Tanzanie. Opération solidarité pour Yvan Lachaud la semaine prochaine. Il décollera de France direction la Tanzanie pour inaugurer officiellement les travaux réalisés depuis plusieurs mois dans une école appartenant à l'Institut d'Alzon. En associant des élèves de l'établissement, et en organisant une collecte de fonds, Yvan Lachaud est parvenu à monter un établissement pouvant accueillir jusqu'à 200 jeunes filles, privées jusque là de tout environnement scolaire. Et, cerise sur le gâteau, l'une de nos consœurs de la presse quotidienne régionale sera du voyage. L'occasion d'immortaliser le sens de la générosité du président de Nîmes métropole. En pleine pré-campagne électorale, ça mange pas de pain...

Bye bye Nîmes métropole ! Juriste au service transport de l'Agglo, David-Alexandre Roux a démissionné vendredi. Candidat aux municipales manduelloises, le trentenaire se redirige vers le secteur privé. « Ma démission met fin à cette ambiguïté qui sous-entendait que j’étais pistonné par William Portal ! », insiste ce proche du maire de Marguerittes à qui certains prêtaient une reconversion au Conseil départemental et même au cabinet du maire de Nîmes.

Le Département recrute. Que David-Alexandre Roux se rassure, aux juristes, le Département préfère un expert en finances et ressources humaines. Ancien DGA (Directeur général adjoint) en charge des ressources internes, Renaud Helfer Aubrac est parti à Bordeaux diriger l'administration du Conseil départemental girondin. Le poste étant vacant, la directrice de cabinet, Elisabeth Montez, s’est muée en chasseuse de tête.

Le chèque de 100 000€ de Nîmes métropole. Gard tourisme, la nouvelle agence du Département est en quête de subventions. À la manœuvre, Philippe Pécout, son président, qui demande à chaque inter-communalité de donner un euro par habitant. Si Nîmes métropole rassemble 250 000 administrés, l’Agglo ne versera que 100 000€. La ville de Nîmes ayant gardé sa compétence tourisme, Jean-Paul Fournier devra compléter la subvention, d'un montant de 150 000€. Pour une fois que la ville permet à l’Agglo de faire quelques économies…

D'ailleurs, il y a un nouveau directeur chez Gard Tourisme. Il s'appelle Régis Lavina et vient de débarquer dans le Gard. Passé presque inaperçu, son recrutement est pourtant signe d'expertise touristique. En effet, Régis Lavina a autant de qualités pour la gestion de start-up comme sa propre entreprise spécialisée dans les excursions privées sur mesure de la Riviera des Alpes. Mais aussi en tant que directeur d'offices de tourisme, de l'agence de développement touristique et de promotion du territoire Saône-et-Loire ou responsable des grands événements pour la CCI Savoie.

Jean Denat, candidat ? Réponse le 23 septembre ! Règles du parti obligent, les socialistes (des communes de plus de 9 000 habitants, NDLR) ont jusqu'au 23 septembre pour déposer leur candidature en vue des municipales. Dommage pour le premier fédéral du Gard et maire de Vauvert, Jean Denat, qui souhaitait ménager le suspense jusqu'au bout mais devra se déclarer avant le 23 septembre.

La rentrée épicée de l’Agglo. Ils nous avaient manqué, ces débats passionnés et passionnants, entre les élus centristes et républicains. Le 30 septembre, Nîmes métropole organise son conseil communautaire avec au menu une centaine de délibérations. Parmi elles, une modification des statuts de l’Agglo. Dans la torpeur de l’été, le préfet du Gard a gentiment rappelé au président Yvan Lachaud, que la loi NOTRe imposait à la collectivité de se doter de trois compétences optionnelles, l’eau et l’assainissement étant désormais obligatoires. En conférence des maires, les élus sont tombés d’accord sur la lutte contre la pollution. « C’est surtout celle qui faisait le moins jaser ! Prendre une compétence à sept mois des municipales, c’est ridicule. Mais bon, en matière d’amateurisme on a l’habitude ! », persifle un édile. 

Le Mas Larrier sans Jérôme Nutile. Situé face à la nouvelle gare LGV Nîmes/Pont-du-Gard, au cœur d’un parc arboré, le Mas Larrier est le premier équipement de Magna Porta. Son aménagement vient de commencer et sera achevé au cours de l’année prochaine. Principalement tourné vers l’agrotourisme, cet espace sera en partie dédié à la restauration, aux produits régionaux et au coworking. Le président Yvan Lachaud n’était pas peu fier d’annoncer l’autre jour, lors d’une visite, que de nombreux restaurateurs avaient répondu à l’appel à projets de Nîmes métropole. Sauf que parmi les sept candidats annoncés par nos soins la semaine dernière, le chef étoilé Jérôme Nutile nous fait savoir "qu'il n'a pas fait acte de candidature". Selon lui, les services de l'Agglo sont venus lui présenter le projet. Il a "poliment" écouté et fait savoir qu'il y réfléchirait. "Ne pas dire non ce n'est pas dire oui", conclut un peu agacé le chef étoilé qui a reçu pas mal d'appels depuis dimanche dernier. Mais pas de l'un de nos confrères qui a tout bonnement recopié notre information (sans nous citer, comme d'habitude). Ils sont bons, eux-aussi, pour un rectificatif. La semaine prochaine ?

La rédaction

Abdel Samari

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