Beaucoup de retraités ont répondu présent, ce mardi matin, à l'appel de l'union locale de la CGT contre le projet de réforme des retraites.

C'est devant les portes de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), quai Boissier-de-Sauvages, que les manifestants alésiens se sont rejoints. Sur les coups de 10h, ils étaient près de 500 à écouter la voix de ce mouvement, Martine Sagit, la secrétaire générale de l'union locale de la CGT.

Pendant de longues minutes, elle a égratigné, si ce n'est plus, "le système Macron par point qui est injuste et loin des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité". Depuis son micro, elle lance à une foule convaincue : "Aujourd'hui, on ne peut pas vous dire combien vous allez toucher demain". Et de poursuivre : "La retraite de demain se construit dès aujourd'hui. Il faut préserver notre modèle social".

Martine Sagit demande pêle-mêle la réindexation des retraites, la reconnaissance de la pénibilité au travail, la prise en compte des années d'étude pour les jeunes ou encore de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes qui, selon elle, renflouerait les caisses de "6,5 milliards d'euros". Avant que les manifestants ne défilent dans les rues du centre-ville d'Alès, Martine Sagit a prévenu ses camarades : "C'est un longue lutte qui commence aujourd'hui. Nous ne laisserons pas faire cette destruction".

Tony Duret