ARCHÉOLOGIE L'Inrap va recruter 200 archéologues
L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sera confronté, d’ici à 2030, à un enjeu majeur de renouvellement des générations et des compétences de ses 1 700 archéologues.
L’Institut national de recherches archéologiques préventives est un établissement public placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Recherche. Il assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique en amont des travaux d’aménagement du territoire et réalise chaque année quelque 1 800 diagnostics archéologiques et plus de 200 fouilles pour le compte des aménageurs privés et publics, en France métropolitaine et outre-mer.
Ses missions s’étendent à l’analyse et à l’interprétation scientifique des données de fouille ainsi qu’à la diffusion de la connaissance archéologique. Ses 2 200 agents, répartis dans 8 directions régionales et interrégionales, 42 centres de recherche et un siège à Paris, en font le plus grand opérateur de recherche archéologique européen.
Si, à ce jour, les départs en retraite des personnels de l'Inrap restent proportionnellement assez faibles (15 à 25 par an pour 2 200 agents), 600 à 800 d’entre eux sont susceptibles de faire valoir leurs droits à la retraite entre 2024 et 2030. Fort de son redressement économique depuis cinq ans, l’Inrap a décidé de préparer dès maintenant ce renouvellement en s’appuyant sur un modèle social ambitieux (objectif de 90 % d’agents en CDI) et sur sa volonté de renforcer encore sa dimension scientifique reconnue au plan national, mais aussi européen.
Après un premier plan de recrutements pérennes en 2020-2021 qui a permis l’arrivée effective de 91 archéologues en CDI, l’Institut va déployer la seconde tranche de son dispositif de renouvellement des compétences en lançant un plan de recrutements de 200 archéologues en contrats à durée indéterminée sur la période 2022–2023.
Ce plan de recrutements comprendra des emplois de responsables d’opérations archéologiques, d’archéologues spécialistes, mais aussi de techniciens d’opérations répartis sur l’ensemble du territoire national, métropolitain et ultramarin, dans ses huit directions régionales, ses 40 centres de recherches et au sein de sa direction scientifique. Sa déclinaison s’appuiera sur le dialogue social engagé dans chacune de ses directions régionales et qui va se poursuivre au plan national durant ce printemps 2022.
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