Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 04.11.2021 - abdel-samari - 7 min  - vu 2696 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

C'est Dimanche. Il est 12 heures. Place à la coulisse politique gardoise !

Paris, paris. Il marche sur l'eau Franck Proust depuis quelques temps car les bonnes nouvelles s'accumulent pour lui. Quelques fois, il en est directement responsable. D'autres fois, ce sont les étoiles qui l'éclairent. Au début de l'été, la justice lui a donné quelques mois de répit pour s'expliquer sur une affaire vieille de 20 ans. Une mauvaise nouvelle pour ses amis qui avaient déjà décidé qui hériterait de son fauteuil à Nîmes métropole. D'ailleurs, pour l'Agglo, le républicain a des projets plein la tête et pourrait même annoncer quelques surprises. La première, on vous la livre sur un plateau ce matin. Le Nîmois vient d'obtenir, selon nos informations, un accord de financement d'un centre d'expertise européen pour lutter contre les risques, notamment d'incendie, par la présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, dans le cadre d'une étude de faisabilité à Nîmes. Déjà que le président de la République, Emmanuel Macron, y était plutôt enclin, le ministre de l'Intérieur et de l'Économie aussi, tout cela sent donc très bon. Franck Proust boit du petit lait. Et a même bu quelques canons pour savourer une fin de semaine magique pour tout politicien local qui se respecte. Tous les députés Les Républicains étaient à Nîmes, vous l'avez compris. Une seule personne a brillé par son absence : le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Celui qui aurait dû être la star du week-end a préféré éviter les mondanités. Il a laissé les clés de la boutique à son ami de 30 ans. Pendant ce temps, il s'est taillé en Espagne avec son ami Simon Casas pour aller choisir les toros qui seront dans les arènes dans une semaine. Un sacré pied de nez à sa direction nationale. Un bras d'honneur pour rester poli. Franck Proust l'a bien compris et depuis quelques années maintenant. Tout en respectant Jean-Paul Fournier, il adopte depuis bien longtemps une tout autre stratégie. Il se fait bien voir, monte régulièrement à Paris pour participer à la vie du mouvement. Intervient activement sur les prises de décisions. À Nîmes, pendant deux jours, on l'a vu partout. Dans les cafés de la ville à discuter en tête-à-tête avec Valérie Pécresse. En plein débat avec Michel Barnier en haut du Musée de la romanité ou encore dans les bureaux de l'Agglo avec Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand. Pas fou le Nîmois ! Si l'un des trois devient président de la République, il espère avoir suffisamment fait la démonstration de ses compétences pour s'installer dans un ministère. Loin de Nîmes, il pourra exceller dans sa capacité à agir, à se projeter. Et pourra venir de temps en temps passer une tête à la mairie de Nîmes. Ce ne sera plus le patriarche qui sera là mais probablement un plus jeune, la trentaine bien tassée. Avec de l'ambition et déjà pas mal de réseaux. Des réseaux nîmois, pas parisiens. C'est peut-être la seule mauvaise nouvelle pour Franck Proust...

Xavier Douais sur la 1ère ? Pour "battre" Françoise Dumas, la Droite nîmoise a démarré son casting. Et les adjoints défilent dans le bureau du maire et du premier adjoint pour décider qui sera la meilleure tête de gondole mais sans faire trop de mal à la députée, en odeur de sainteté à l'Hôtel de ville. Un temps pressenti, l'adjoint aux Sports, Laurent Boissier, ne devrait pas en être. Le nom qui revient le plus avec insistance ces derniers jours est celui de Xavier Douais, l'adjoint délégué au Tourisme. Junior en politique, bonne tête, il devrait faire le job sans en faire trop. Il bénéficiera de surcroît d'une belle exposition médiatique dont il est friand. Et tout le monde est content.

Fabrice Verdier chez BRL, c'est fait. C'est à l'occasion du prochain conseil d'administration, à la fin du mois de septembre, que Fabrice Verdier, élu régional du Gard et président de la communauté de communes du Pays d'Uzès sera élu président du groupe BRL. Il remplacera Damien Alary, en poste depuis 2004. Rappelons que la Région est le premier actionnaire du canal du Bas-Rhône Languedoc et le propriétaire des grands ouvrages hydrauliques qui lui sont concédés. Fabrice Verdier devrait confirmer à son poste Jean-François Blanchet, le directeur général de BRL, dont les résultats et les projets à la tête du groupe répondent largement aux attentes.

Rémi Nicolas prends du grade... Le maire de Marguerittes est le plus heureux des élus gardois. Tout ce qu'il touche lui réussi. Après avoir pris le fauteuil de William Portal à la Mairie, devenu vice-président à Nîmes métropole en charge des fonds de concours, élu président du syndicat mixte Garrigues et Costières de Nîmes, victorieux en juin aux Départementales, voici que Franck Proust et son premier vice-président Frédéric Touzelier sont en passe de lui proposer une délégation supplémentaire. Celle de l'Innovation. Mais que Rémi Nicolas se rassure, il lui restera encore un peu de temps dans son agenda pour prendre un peu plus de galon au Département. Quand on aime, on ne compte pas.

... et libère la place à Christophe Galle ! Au Pont du Gard par contre, Rémi Nicolas a décidé de prendre ses distances. Directeur adjoint de l’EPCC (établissement public de coopération culturelle) du Pont du Gard depuis plusieurs années, le maire de Marguerittes devrait être remplacé selon nos informations par Christophe Galle, directeur général adjoint au Département du Gard. Un jeu de chaise musicale. Mais qui pour remplacer Christophe Galle alors au 5e étage ? On espère qu'il ne va pas falloir encore ressortir le jeu des 7 familles...

Tuilage sous tension. Entre Culturespaces et Edeis, on ne vous apprend rien, c'est loin d'être le grand amour. Le perdant du marché nîmois des monuments historiques et des spectacles événementiels, en place depuis de nombreuses années, doit céder l'activité à Edeis, le gagnant au 1er novembre. Et on ne peut pas dire que tout cela se passe dans la joie et la bonne humeur. Les tensions sont nombreuses et Culturespaces semble ne pas avoir l'intention de faciliter les choses. Dernièrement, le responsable informatique national d'Edeis Concessions a dû rebrousser chemin après que la direction nîmoise du futur ex-opérateur ai refusé l'accès aux données pour anticiper la reprise. Christophe Beth, un temps pressenti pour conserver son poste de directeur dans la capitale du Gard, serait dans le collimateur. Il faut dire que c'est le premier à avoir mis des bâtons dans les roues dans ce transfert de l'activité...

Airways s'en va, Paris Flight Training arrive. L'information est passée inaperçue sauf pour la trentaine d'étudiants qui se retrouvaient le bec dans l'eau. L'école de pilotage privée Airways College, dont l'une des antennes était installée sur la base aéronautique de Nîmes-Garons, avait été placée en liquidation judiciaire le 29 avril 2021. Mais en début d'été, le tribunal d'Agen a décidé de sa reprise par la société Paris Flight Training. Ouf de soulagement pour les élèves qui vont pouvoir poursuivre leur formation. Et qui devraient retrouver un sourire large comme ça tant l'ambition du président de Paris Flight Training, Arnaud Chaibi, est forte. Nouvelle certification, investissement dans des nouveaux avions de formation, etc. Il devrait, selon nos informations, se déplacer à Nîmes en octobre prochain.

Airways s'en va, Lachaud arrive. Elle porte le même nom mais ce n'est pas du tout la même activité et même société. Et pourtant, mercredi 15 septembre, l’Institut Emmanuel d’Alzon officialisera la reprise du centre de formation aéronautique d'Airways Aviation Academy / ESMA. Il s'agit cette fois-ci de formations par apprentissage pour les mécaniciens de l'aéronautique. Cette opportunité consolide l'offre de formation aéronautique de l'établissement privé car, désormais, elle propose un parcours complet et diplômant jusqu’au BAC+3, en partenariat avec l’IUT. Un bon coup pour Yvan Lachaud, le directeur de d'Alzon qui prouve une nouvelle fois qu'en matière de formation, il n'y a pas grand monde à son niveau à Nîmes...

Législatives 2022. Il se murmure de plus en plus bruyamment que le maire communiste de Cendras, Sylvain André, pourrait être un candidat sérieux pour prétendre à la députation sur la 5e circonscription du Gard. Rappelons que les élections législatives auront lieu en juin 2022. Contacté par nos soins, celui qui est également le président très apprécié des maires ruraux du Gard n’a ni infirmé, ni confirmé la rumeur. Le suspense reste entier…

Rivenq sur le parquet. Au concert de Julien Doré, jeudi soir, au Cratère d'Alès, du beau monde était dans le public. Bien entendu de nombreuses personnalités de la capitale des Cévennes, mais pas seulement. Des Nîmois avaient fait le déplacement. Pour nombre d'entre eux, c'était une première. Ils n'avaient jamais mis les pieds dans la deuxième ville du Gard. Alès quoi ? C'est où sur la carte du Gard ? Quand bien même, le président de l'Agglo d'Alès, Christophe Rivenq, n'a pas hésité à faire le guide et vanter les mérites de sa ville de coeur. Pendant le concert, faisant abstraction de toute moquerie, il a entonné tous les titres du chanteur gardois à tue-tête. Et s'est même essayé à quelques pas de danse. Pendant quelques instants, on s'est même dit qu'il allait piquer la vedette à l'artiste sur scène. Il s'est retenu mais a eu du mal ! Amis Gardois, si vous voulez faire plaisir à Christophe Rivenq, il est temps de l'inscrire aux deux émissions phares de TF1 The Voice ou encore Danse avec les stars. Avec un peu de chance pour ses ennemis, il pourrait être retenu pour les premières étapes de casting à Paris...

La géographie par les nuls. S’il est un sujet qui fait l’unanimité en matière d’humour en France, c’est quand nos amis américains tentent de placer une ville française sur une carte : Paris se retrouve à Marseille et cette dernière en Italie. Mais il ne faut parfois pas aller si loin pour trouver des approximations géographiques. Dans un mail adressé cette semaine à la presse, le service communication de la Région indique que dans le cadre de la semaine de la mobilité, le réseau LiO va partir à la rencontre des usagers du territoire. Et pour le département du Gard, ils se rendront entre autres à Lunel (Hérault) le 16 septembre ou à Avignon (Vaucluse) le 22 septembre. Un erreur dont pourrait profiter Laurent Burgoa pour relancer le débat du rattachement du Gard à la région PACA. 

La rédaction

Abdel Samari

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