Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 17.12.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 2488 fois

GARD Un responsable associatif handicapé frappé à cause du Téléthon ?

Photo d'illustration

Une enquête pour violences est ouverte après le dépôt de plainte d'un responsable associatif frappé dans les rues de Saint-Hippolyte-du-Fort. Où quand le Téléthon se retrouve au coeur d'un déchaînement de violences...

L'homme connaît vaguement son agresseur qui réside dans la même commune que lui. "Il m'a accosté alors que je passais devant un café du village. Il m'a insulté en me disant qu'il allait me frapper. Je lui ai répondu que je n'aimais pas la violence et je suis parti... Mais il m'a rattrapé avant de me mettre un coup de poing et deux coups de tête. Je saignais. Il y a des témoins et une seule personne est intervenue pour l'arrêter", témoigne encore sous le coup de l'émotion Jean-François Castanier qui nous a fait parvenir des photos où on le voit en sang.

À 55 ans, la victime est considérée comme un adulte handicapé. "Je n'ai pas pu me défendre", se désole cet homme visiblement marqué par cette agression. "Il me reproche de ne pas participer au Téléthon, mais moi avec mon association je viens en aide aux familles d'enfants handicapés ou malades. La raison d'être de mon association n'est pas la recherche médicale", se justifie presque la victime qui a déposé plainte pour les violences auprès de la gendarmerie. Une plainte confirmée par les autorités pour cet incident qui serait survenu mardi sur la commune de Saint-Hippolyte-du-Fort et pour laquelle des investigations sont en cours.

Edité : Les responsables du Téléthon dans le Gard font savoir que cet acte de violence isolé n'a rien à voir de près ou de loin avec l'organisation du Téléthon depuis de nombreuses années dans le Gard. Par ailleurs, "il est évident que si cette personne est reconnue coupable de ces actes de violence, elle ne sera pas reconduite dans son accréditation pour participer au Téléthon les prochaines années. Et on se réserve le droit d'entamer d'éventuelles poursuites à son encontre."

Boris De la Cruz

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