Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 08.05.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 725 fois

L'IMAGE DU JOUR La commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 à Nîmes

Commémoration du 8 mai 1945 au square du 11 novembre à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

La commémoration du 8 mai 1945 à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le 8 mai est un jour spécial. C'est le symbole de la reddition de l'Allemagne. À Nîmes comme partout ailleurs dans le département, des commémorations ont eu lieu.

Lu et agrémenté d'autres paroles par la Préfète Marie-Françoise Lecaillon, le message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, était celui du souvenir. "Par deux fois, l'Allemagne a signé sa capitulation sans condition. Après tant de souffrances et de désolations, après tant d'espérances et de luttes acharnées. Même les épreuves les plus douloureuses ont une fin. Même les tempêtes les plus dévastatrices s'achèvent."

Une vingtaine de cadets de la République. Tous présents, sur demande du colonel Didier Ressayre, pour leur journée d'intégration (Photo Anthony Maurin).

Il y a 76 ans, la guerre prenait donc fin, en Europe, pas dans le monde. "Derrière les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’oublie les villes ruinées, les vies dévastées, personne n’oublie que l’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi. Il y a 80 ans, en 1941, les flambeaux de la Résistance brillaient déjà" poursuit Geneviève Darrieussecq avant de reprendre, "À l’instar d’Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant. Tous, ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs."

La plaque commémorative de la première division française libre (Photo Anthony Maurin).

Marie-Françoise Lecaillon ajoute et conclut, "Entendons les mots de Malraux : « un monde sans espoir est irrespirable ». La victoire de 1945 est le succès de l’espérance, mais elle est aussi l’aube d’un nouvel effort collectif pour la reconstruction, pour la paix et pour l’Europe. Hier comme aujourd’hui, face aux épreuves et aux crises du temps, la Nation française se tient debout, résiliente et espérante. Unis et solidaires, souvenons-nous de l’adversité surmontée et de la liberté reconquise."

Étaient présents dans le désordre protocolaire... Françoise Bons, conseillère régionale, Philippe Berta et Annie Chapelier, députés du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, Préfète, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, Laurent Burgoa, sénateur du Gard, le général Jean-Christophe Béchon, Christian Bastid, conseiller départemental, Franck Proust, président de Nîmes métropole, une bonne partie du Conseil municipal de Nîmes, les forces de l'orde et, bien évidemment, les porteurs du flambeau du souvenir comme Jean-Paul Boré par exemple.

(Photo Anthony Maurin).

En deux temps, cette commémoration a permis, dans le premier, de déposer une gerbe en forme de croix de Lorraine en souvenir de la plaque de la 1ère division Française libre. Arrivée à Nîmes le 29 août 1944, elle n'a jamais cessé de se battre pour la France entre 1940 et 1945. 90 000 km parcourus et 4 000 tombés au champ d'honneur, voilà le bilan de cette compagnie pas comme les autres.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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