ALÈS Des habitantes des quartiers révisent le code de la route avec Raia
Pour aider les personnes qui se retrouvent en difficulté face à l’examen du code de la route, l’association Rencontre et amitié d’ici et d’ailleurs (Raia) propose une préparation adaptée dans ces locaux des Prés-Saint-Jean.
Elles sont onze autour de la table, âgées de 26 ans à la cinquantaine. Issues des quartiers des Prés-Saint-Jean, des Cévennes, mais aussi de Tamaris, ces femmes sont animées par la volonté commune de réussir leur examen du code de la route pour, ensuite, passer le permis de conduire. « Pour l’instant je me déplace à pied ou en transport en commun. Ce serait parfois plus pratique une voiture pour aller chercher les enfants ou aller dans un secteur où les bus ne passent pas », explique Fatima. Mais avant d’en arriver là, il faut lever certains freins, ceux-là même qui ont poussé l’association Raia à mettre en place cette expérimentation, comme l’explique Fouad Boumarcid, son directeur : « Il y a des personnes dans les quartiers prioritaires de la ville qui ne sont pas à l’aise avec l’outil numérique mais aussi avec la langue. Notre objectif est de faire sauter ces verrous en les préparant ici, dans un cadre bienveillant et dans une "cool attitude". Quand j’en ai parlé avec la directrice de l’auto-école Vila, Laetitia Gadaix, elle a tout de suite été d’accord pour travailler avec nous. »
"Une belle cohésion de groupe"
C’est donc directement un intervenant de l’auto-école qui vient au sein de l’association Raia, deux jours par semaines (lundi et jeudi), hors vacances scolaires et pendant six mois, pour préparer ces futures candidates. Leur niveau sera évalué avant qu’elles s’inscrivent à l’examen, l’objectif étant qu’elles parviennent à faire moins de six ou sept fautes. Sabrina, l’une d’entre elles, est ravie de cette initiative : « J’ai passé le code plusieurs fois et j’avais perdu confiance en moi, je n’étais plus motivée. Ici, il y a une belle cohésion de groupe car on a appris à se connaître et on est plus à l’aise pour poser nos questions. » Mise en place dans le cadre du contrat de ville, cette expérimentation peut être menée grâce à plusieurs partenaires que sont « la Ville, l’État, la Région, Alès Agglomération, la Caf et le Gip » (groupement d’intérêt public, Ndlr), souligne Fouad Boumarcid qui souhaite pérenniser cette action. Lundi, ce groupe de femmes a été félicité par Soraya Haouès, élue déléguée à la Politique de la ville et Blandine Zimmerman, chef de projet pour la Politique de la ville, toutes deux venues découvrir cette action.
Élodie Boschet
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