Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 17.08.2023 - Marie Meunier - 3 min  - vu 566 fois

BAGNOLS/CÈZE Bientôt la fin des travaux au restaurant Le Dap's qui va pouvoir rouvrir

dap's terrasse véranda

Philippe Paredes et Anna Carron, les deux gérants du Dap's, ont reçu la visite du maire Jean-Yves Chapelet, et de ses adjoints Maxime Couston et Christian Baume.

- photo Marie Meunier

Depuis le 2 novembre 2022, le Dap's est fermé. Près de 10 mois après, le restaurant de la place Bertin-Boissin devrait rouvrir très bientôt. "On espère pour la fête votive", avance le premier adjoint, Maxime Couston. 

Le restaurant a dû fermer à cause d'un dégât des eaux : "La toiture de la véranda s'était effondrée", indique Anna Carron qui dirige le Dap's avec Philippe Paredes (alias Fifi). Alors qu'ils voulaient effectuer des travaux pour réparer la terrasse, cela leur a été refusé par les Bâtiments de France. Un peu désemparés, les deux associés sont allés en parler à la mairie de Bagnols-sur-Cèze qui "a pris le relais et récupéré le dossier", rebondit Jean-Yves Chapelet, le maire. 

véranda dap's
Les travaux sont quasi terminés, ne manque plus que le store essentiel pour le confort des clients qui viennent manger.  • photo Marie Meunier

Les services se sont penchés sur le projet, un permis de construire a été déposé dans un temps record. L'architecte des Bâtiments de France a cette fois donné son accord. Aujourd'hui, les travaux (assurés par des entreprises locales) sont quasiment terminés. Les vitres de la véranda sont posées, le sol a été changé, la climatisation installée. Ne manque plus que le store qui va couvrir la toiture, indispensable pour protéger la pièce de la chaleur et pour accueillir les clients dans de bonnes conditions. Sa livraison pourrait avoir un peu de retard alors les gérants espèrent que l'ouverture ne va pas être encore repoussée. "Les gens nous appellent, envoient plein de messages pour savoir quand est-ce qu'on ouvre", témoigne Philippe Paredes. 

"Entre le covid et ça : sur trois ans, on a dû travailler qu'un an"

Il est de plus en plus difficile pour lui et Anna Carron de tenir. Depuis presque 10 mois, ils continuent de payer les 6 salariés de l'équipe : "Une moitié est payée par l'État, l'autre par nous. (...) À l'assurance, on a déclaré une perte d'exploitation. On a été dédommagé jusqu'en avril. Mais là, on vit que sur nos moyens. Plus on recule la date, plus c'est compliqué." Philippe Paredes a hâte de rouvrir le Dap's, normalement avec la fidèle équipe d'employés au complet. "Entre le covid et ça : sur trois ans, on a dû travailler qu'un an", pointe le cogérant.

Cette reprise se déroulera dans un cadre refait à neuf : la place Bertin-Boissin vient juste d'être rénovée, la véranda a été métamorphosée. La nouvelle terrasse a été légèrement reculée par rapport à l'ancienne pour suivre l'alignement des platanes centenaires de la place, comme le préconise les Bâtiments de France. S'il reste 44 places assises sous la véranda, la capacité de la salle a été un peu baissée. Au total dans le restaurant, "au lieu d'avoir 90 places assises, on en aura 74", résume Philippe Paredes. 

La municipalité veut harmoniser les différentes terrasses

En tout, la rénovation a coûté 240 000 € (dont 180 000 € rien que pour la véranda). La somme a été supportée par la municipalité qui a maintenant à sa charge la structure. Si elle l'a fait, c'est parce qu'elle a pour ambition de récupérer et maîtriser l'espace public et d'harmoniser les différentes terrasses des restaurants. "Le Dap's est la première étape, après viendront deux autres : l'Atomic et la Bourse. On va entamer des négociations pour les aménagements à venir", explique le maire, Jean-Yves Chapelet. Il ajoute : "On veut retrouver une uniformité sur la place Bertin-Boissin. À termes, l'idée serait ensuite de le faire sur la place Mallet."

Même si cela peut "faire un peu grincer des dents", concède le premier adjoint Maxime Couston, l'opération est aussi "une protection pour la responsabilité du maire et pour les commerçants en termes d'assurance." Et Christian Baume, adjoint délégué à la Tranquillité publique, de conclure : "En rénovant le centre-ville, on participe à la sécurité de l'espace public. (...) Quand on l'abandonne, on est plus en proie aux problèmes."

Marie Meunier

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