C'est la première fois depuis son lancement que la fête des jardiniers amateurs de Bagnols-sur-Cèze a lieu le dimanche et pas le samedi. Avant même l'ouverture, les passionnés étaient déjà sur place pour dénicher plants et plantes. Le stand de l'unité psychiatrique de soins du Château de Coulorgues s'est fait rapidement dévalisé. Heureusement, plusieurs réassorts étaient prévus. Chaque année, plusieurs patients préparent en atelier des semis pour les vendre ensuite lors de la fête des jardiniers. "Il y a des plants maraichers, des plantes aromatiques, des fleurs mellifères. On les produit nous-mêmes une fois par an. On a environ 3 500 plants", atteste Gaël Platon, moniteur d'atelier à UPSR du Château de Coulorgues. 

La fameuse bourse d'échanges a elle aussi rencontré un beau succès dès l'ouverture : "De plus en plus de personnes amènent des choses", se réjouit Hélène qui tient le plus souvent ce stand depuis la 1re édition. Jean-Nicolas et Caroline Hermet qui tiennent la ferme Étot à Laudun-l'Ardoise ont écoulé beaucoup de plants. En plus de leurs œufs, ils ont choisi d'en proposer au public cette année. "On a l'impression qu'il y a un certain engouement. Les personnes se rendent compte qu'elles sont capables de s'occuper de plantes. Elles voient qu'en arrosant seulement, les légumes n'ont pas le même goût que ceux qu'on achète", témoigne Jean-Nicolas Hermet. 

Parmi les visiteurs fidèles, on pouvait compter dans la foule Catherine et Nelly, deux habitantes des environs de Goudargues. "C'est plaisant, on a une belle offre de variétés, rien que sur les tomates", estiment-elles. Plusieurs associations étaient représentées comme la Ligue de protection des oiseaux, un marché de producteurs et d'artisans était également installé et le Conseil municipal des enfants et des jeunes (CMEJ) a animé un quiz. Comme chaque année, le jardinier Philippe Rigaux, qui vit à Saint-Michel-d'Euzet, était là pour prodiguer ses pratiques de jardinage. Il a réussi à métamorphoser la terre sableuse de son extérieur en un potager bio et naturel, grâce notamment à sa production de compost. Cela lui a même valu en 2023 le Grand prix au Concours national des jardins potagers. 

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