Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 05.11.2013  - 2 min  - vu 134 fois

CALL EXPERT Les salariées reviennent sur le site de l'enteprise liquidée en juillet

Call Expert, les salariés reviennent sur le site de l'entreprise liquidée. Ph DR/RM

Quatre mois après avoir été chassées des lieux (lire nos articles) les salariées de l'entreprise Call Expert à St Christol les Alès  se retrouvaient ce mardi sur le site abandonné pour témoigner.

Depuis le début de ce conflit nous avons dit que le principal responsable était Bertrand Delamarre (le Pdg de l'entreprise, ndlr). Aujourd'hui nous sommes partagées entre la tristesse d'avoir perdu notre emploi et la joie de savoir que cet individu a été privé de gestion et porte aujourd'hui un bracelet électronique afin de ne pas échapper à la justice qui le poursuit, preuve s'il en est que le voyou c'est bien lui et pas nous comme certains ont voulu le laisser entendre" explique Stéphanie Mallia au milieu du petit groupe de salariées qui se sont données rendez-vous se le perron de l'entreprise liquidée en juillet. "Il apparait maintenant que nous avons bien été les victimes de l'escroquerie que nous avions dénoncée et nous invitons tout ceux qui nous ont jugés un peu vite à se racheter une conscience. Qu'est devenu l'argent de l'Etat, celle-la même qui manque pour le social ? L'expertise comptable que nous avons demandé au groupe Syndex conduit sans équivoque à la conclusion d'une banqueroute organisée"

Aujourd'hui seules 7 salariées sont engagées dans un processus de retour à l'emploi par le biais de formation. Les autres sont dans l'impasse. Toutes sont venues dire que Bertrand Delamarre "est et restera leur pire ennemi", pour l'honneur d'abord mais aussi pour faire valoir leurs droits. "En effet" explique Stéphanie Mallia, "le combat n'est pas fini, nous avons rendez-vous le 14 novembre prochain pour une table ronde en sous-préfecture afin de trouver des moyens d'action pour mettre en œuvre notre reconversion (pour la plupart des employées, Call Expert constituait un première expérience professionnelle), et puis nous avons rendez-vous le 16 janvier au Prud'hommes". Les salariés veulent y faire valoir le fait que l'entité de St Christol constitue bien une filiale du groupe et ainsi  remettre en question la nature de leur licenciement avec des incidences notamment au niveau de leur reclassement.

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