CORONAVIRUS Claude Rols (ARS) : "3000 tests la semaine dernière et une vingtaine de cas positifs dans le Gard"
Alors qu'à partir de lundi, le port du masque sera obligatoire dans tous les commerces et lieux qui accueillent du public, les indicateurs de propagation du coronavirus dans le Gard sont toujours à un niveau faible. Claude Rols, délégué territorial du Gard de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie fait le point pour Objectif Gard.
Objectif Gard : Comment qualifiez-vous la situation actuelle dans le département ?
Claude Rols : On sent une infection très contenue, cela n'a rien à voir avec ce que l'on observe dans d'autres régions en France comme la Bretagne ou le département de la Mayenne. Dans le Gard, nous sommes à des taux 25 fois inférieur. Mais il n'empêche que notre département reste avec l'Hérault et la Haute-Garonne, les départements d'Occitanie où le virus circule le plus. À faible bruit mais il circule.
On observe depuis plusieurs jours une absence de patients en réanimation dans les hôpitaux du Gard...
Exactement, plus aucun patient en réanimation et du côté de la médecine de ville, on a des petits chiffres mais pas encore notable. À l'heure actuelle, six personnes dans tout le Gard sont en cours d'hospitalisation. Ceci dit, tous les jours, il y a des nouveaux cas positifs dans le Gard, on peut les compter sur les doigts d'une main pour le moment mais l'apport de population lié au tourisme doit être pris en compte et observer attentivement durant les prochaines semaines. En particulier sur le littoral où selon les premiers éléments que nous constatons, il y aurait un même nombre de population que les années précédentes en été.
Le maire du Grau du Roi vient d'imposer le port du masque dans les rues commerçantes. Une mesure que vous approuvez ?
C'est la clé. Les gestes barrières doivent être absolument respectés. Le port du masque doit être la règle dans les lieux clos mais également dans certains circonstances en plein air. Dans des rues commerçantes ou étroites. Pourquoi pas aussi lors de diverses occasions où il y a un risque de regroupement de population. C'est important, il faut inlassablement le rappeler : porter un masque et respecter les gestes barrières.
Quel est le fameux taux de reproduction effectif du Covid-19 dans le Gard ?
On est légèrement au-dessus de 1 mais il ne faut pas prendre ce chiffre isolé des autres indicateurs tout aussi importants. Par ailleurs, nous menons des campagnes actives de dépistage. Un chiffre : sur les sept derniers jours, ce sont plus de 400 tests réalisés quotidiennement. Un rythme soutenu.
Et combien de cas positifs ?
Sur les 3 000 tests de la semaine dernière, une vingtaine seulement. Comme vous pouvez le voir, le virus circule mais à un niveau où il est nécessaire d'être vigilant sans être particulièrement inquiet.
Des chiffres plutôt positifs pour le département donc ?
Lors du déconfinement, on avait imaginé que le taux de reproduction effectif du Covid-19 progresserait. C'est le cas mais finalement à un niveau qui nécessite une attention particulière mais sans catastrophisme.
Combien de dépistage sont possible dans le Gard si la situation s'aggrave ?
On pourra réaliser jusqu'à 20 000 tests par semaine. Cela concerne nos services mais aussi les laboratoires et pourquoi pas les pharmacies. Nous avons eu l'occasion d'expérimenter des tests en nombre sur une durée courte notamment avec les établissements scolaires où des cas ici ou là ont entrainé des opérations de dépistages rapides et efficaces. On constate également qu'actuellement, certains laboratoires sont un peu débordés dans certains secteurs du Gard car des personnes vont partir en vacances et veulent se tester alors qu'ils n'ont aucun symptôme. Ou des touristes arrivent et préfèrent s'assurer qu'ils ne sont pas positifs.
Avec le test salivaire que l'on entend parler ?
Ils vont arriver mais ce n'est pas encore le cas.
Enfin, est-ce que l'on peut dire qu'à l'heure actuelle, il n'y a plus aucun cluster dans le Gard ni d'EHPAD touché ?
Oui, on peut le dire. C'est une bonne nouvelle et encore une fois, même si la vigilance est de rigueur, on peut aussi se féliciter que la situation, pour le moment, ne soit pas particulièrement inquiétante.
Propos recueillis par Abdel Samari
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