ÉDITORIAL Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti doit-il démissionner ?
Et maintenant un ministre, encore davantage le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti qui se met à faire deux bras d’honneur devant la représentation nationale. On avait touché le fond à l'Assemblée nationale, il semble que le trou n'a pas fini de se creuser...
Après les députés mal habillés, injurieux, agressifs. On se souvient encore du dérapage : « Tu vas la fermer », lancé par le député de la Guadeloupe, Olivier Serva. Mais aussi des propos douteux du député Rassemblement national, Grégoire de Fournas, qui avait crié dans l'hémicycle : « Qu'il retourne en Afrique. » De la photo du député Insoumis Thomas Porte qui avait posé avec le pied sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail. Comment ne pas citer le challenge TikTok imbécile proposé par le député Insoumis Louis Boyard : "Bloque ta fac ou ton lycée pour être invité à l’Assemblée nationale". Hier, on a atteint le paroxysme de la honte pour la représentation nationale. Avec l'ex-avocat Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, qui n'a rien trouvé de mieux à faire que deux bras d’honneur après l’intervention du député LR Olivier Marleix qui faisait état de la mise en examen du garde des Sceaux. Certes, le ministre s'est excusé. Mais franchement, le mal est fait. Oui, la politique est violente. Oui, les nerfs peuvent lâcher face à une forme de pression permanente. Mais non, tout n'est pas autorisé. Encore moins de la part d'un ministre en exercice. Si se mettre au service de l'intérêt général est insupportable, insurmontable, il faut faire un autre métier. Et démissionner. Se pose d'ailleurs la question, une nouvelle fois, du renouvellement du personnel politique à l'Assemblée nationale et au sein des ministères. Alors que l'on a craché sur l'ancien monde ces dernières années, force est de constater qu'être un professionnel de la politique a quelques qualités. Bien entendu qu'il faut encadrer les rémunérations et éviter que certains cumulent diverses fonctions et mandats. Mais la réalité est toutefois assez facilement évidente depuis 2017. Même un peu avant avec la fin du cumul des mandats locaux et nationaux instaurés sous François Hollande. On se retrouve avec quelques pitres pour nous représenter. Des amateurs qui n'y connaissent pas grand-chose. Et quelques ministres qui tombent un peu trop facilement dans tous les pièges grossiers. On passera sur l'épisode d'Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, qui la semaine dernière prédisait le pire pour la France alors que les syndicats appelaient à manifester. Ils ont d'ailleurs une nouvelle fois donné l'exemple hier. Très peu de débordements dans toute la France. Et beaucoup de monde rassemblé. Députés et ministres devraient s'en inspirer. Être nommé par un président de la République est un honneur. Merci de ne pas s'essuyer dessus et d'en faire un déshonneur aussi rapidement...
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