EDUCATION D’Alzon dit non au harcèlement
Le bien-être de l’enfant à l’école est le souhait de chaque élève, de chaque parent. Avec une sérénité sur les lieux de l’apprentissage de la vie, les connaissances s’assimilent mieux et l’enfance coule comme un long fleuve tranquille. Cette semaine a lieu la journée nationale qui dit non au harcèlement. Dans ce cadre, l’Institut Emmanuel d’Alzon, les associations Hope for Education et E-Enfance ainsi que la Fondation Jasmin Roy, lancent le Comité International sur la Violence et la Sécurité à l’Ecole.
"Avec la montée des réseaux sociaux et l’avènement des téléphones portables, les enfants sont confrontés à des cas de harcèlement, il n’y en a pas beaucoup à d’Alzon mais nous préférons en parler librement et sensibiliser les élèves" explique Laurent Vernettes, directeur adjoint du collège.
Le CIVSE est le fruit d’une coopération étroite entre la France et le Québec. Jasmin Roy, président de la fondation éponyme, est un animateur de télévision québécois qui a subi dans sa jeunesse le harcèlement scolaire, tout comme Jacky Pamart, président de l’association Hope for Education.
Les 600 enfants réunis dans la grande salle des mariages du collège basé à Vestric (le matin le 6èmes et 5èmes et l’après-midi les 4èmes et 3èmes avec à leur côté les élèves du CFA) ont écouté tour à tour les intervenants parler de ces problèmes trop longtemps tabous.
"Nous faisons cela depuis deux ans, du point de vue éducatif il faut savoir sensibiliser les élèves à ces phénomènes mais pour le côté religieux, c’est très important pour eux d’accepter l’autre dans sa différence pour arriver à s’enrichir eux-mêmes" conclut le directeur adjoint.
L’objectif du comité est de rédiger une charte universelle réalisée grâce aux études internationales lancées par celui-ci mais la journée passée à d’Alzon était une grande réunion vivante, une sorte de conférence libre durant laquelle les échanges allaient bon train.
Bonne ambiance, la parole est laissée aux élèves quand l’assemblée est interrogative ou quand les intervenants veulent titiller les cerveaux en ébullition. Les discriminations, la connaissance de l’autre, la réflexion sur le mal que l’on peut faire avec des gestes anodins, l’isolement, rien n’est laissé de côté. On va même jusqu’à parler du mal-être et du suicide dans les cas extrêmes.
Les mots indélicats peuvent être prononcés car on parle de choses lourdes et qu’il faut bien dégoupiller la soupape de décompression par un moyen connu de tous ! L’être humain a souvent été imbécile dans l’Histoire, les enfants d’aujourd’hui formeront les citoyens de demain même s’ils sont responsables pénalement de leurs faits et gestes dès l’âge de 13 ans.
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