FAIT DU JOUR Des pins centenaires victimes des vents violents
Chez Martine*, habitante du quartier de la Cigale, cinq pins d'une trentaine de mètres se sont littéralement abattus dans le jardin et sur la toiture du voisin. Mais si le pire a été évité, c'est l'addition qui risque d'être salée.
Ce dimanche, les vents violents qui ont soufflé sur le Gard ont eu raison de bon nombre d'arbres centenaires qui peuplent la Garrigue. Vers 9h du matin, Martine* prend son petit déjeuner dans sa cuisine. Dans son angle de vue, une masse grise s'abat sur le sol. "Je n'ai pas réalisé tout de suite, le sol a tremblé, j'ai entendu des craquements." Au milieu du jardin, trois pins massifs d'une trentaine de mètres sont à l'horizontale et libèrent un champ visuel totalement nouveau. Le vent, qui a atteint 140 km/h à certains endroits, a déraciné ces colosses qui ombraient ce terrain depuis plus d'un siècle. Malgré une apparence robuste et une écorce épaisse, l'intensité de la poussée aura eu raison de ces arbres typiques, victimes de leur rigidité et de leurs courtes racines, peu profondes. "Mon fils a couru chez le voisin pour les prévenir que les arbres allaient probablement tombés sur leur toiture". Une anticipation bien vaine, deux pins finiront par s'abattre sur le toit, la clôture, ravageant un local technique au passage.
L'état de catastrophe naturelle pas garanti
Le pire a été évité, autant du côté du humain que matériel. En revanche, le déblayage s'annonce compliqué, et coûteux. Ce lundi, Martine* a déclaré le sinistre et constaté que l'assurance ne couvrira pas tous les frais. "Une franchise de 125 euros m'est demandée, ce qui est normal. En revanche, je ne serai remboursé qu'à hauteur de 3 625 euros alors que cela va me coûter pas loin de 10 000 euros". Ces cinq colosses étendus sur le jardin vont nécessiter une main d’œuvre conséquente. Impossible à replanter, difficilement vendable, la sève contenue dans le pin encrasse les conduits de cheminée, Martine* n'a pas d'autres choix que de faire intervenir des professionnels. "Ce n'est pas un travail de jardinier du dimanche" plaisante-elle.
Du côté des assureurs, on accuse le coup. Sur le boulevard Jean Jaurès, un cabinet estime que les demandes "sont en même volume qu'en septembre", lors des inondations qui ont touché le département. Depuis lundi matin, une cinquantaine de déclarations aurait été déposées dans ce cabinet. Le plus souvent pour des raisons similaires : arbres tombés sur un terrain, détérioration de toitures. "Il n'y aura peut-être pas d’État de catastrophe naturelle" précise notre interlocuteur. Hier soir, 8 000 foyers gardois étaient coupés d’électricité.
Si vous êtes intéressé pour récupérer du bois, cette habitante vous invite à venir vous servir avec votre tronçonneuse et votre remorque. Contactez la rédaction pour plus d'informations.
Baptiste Manzinali
* À la demande de la personne interviewée, nous avons changé son nom pour préserver son anonymat.
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