GARD Aurélie est de celles qui ont envoyé une petite culotte au Premier ministre
Culottées mais pas résignées. Une centaine de détaillantes de lingerie et bain a envoyé une petite culotte au Premier ministre, Jean Castex. Une action humoristique accompagnée d'un message plus sombre lui : "Nous vous adressons cette lettre afin d’exprimer notre détresse face à cette situation."
Jean Castex est-il devenu une rock star ? Au point qu'une centaine de femmes lui envoie par courrier, leur petite culotte ? Non, si le Premier ministre est le destinataire de ces articles de lingerie c'est pour lui faire passer un message non pas d'admiration mais de détresse. "Les fleuristes, libraires, coiffeurs ou encore disquaires ont été relégués en commerces dits « essentiels ». Mais la culotte ? N’est-ce pas une question d’hygiène et de protection ? N’est-ce pas la première chose que nous enfilons le matin pour nous habiller ? Nous ressentons tous un très fort sentiment d’injustice !". Formé lors du deuxième confinement, le collectif des détaillantes indépendantes de lingerie et bain a décidé de passer à l'action... "culottée", furieux d'avoir dû une nouvelle fois tirer le rideau de leur boutique, certaines depuis le 3 avril, d'autres dès le mois de mars.
Aurélie Vidal-Markocki, 38 ans, commerçante à Caveirac fait partie de ce collectif national. Dans l'enveloppe expédiée à Matignon, elle y a glissé un tanga rouge. "Rouge pour le côté révolutionnaire. Chacune a envoyé le sous-vêtement de son choix, certaines ont choisi la culotte en coton en taille 60", s'amuse-t-elle. Un rire nerveux car la gérante de la boutique Pomponette, se dit victime d'injustice. "Pourquoi n'a-t-on pas le droit d'ouvrir nos boutiques, sur rendez-vous par exemple, alors que certaines grandes et moyennes surfaces n'ont pas condamné leur rayon lingerie ?", s'interroge-t-elle. Et de reprendre quelques lignes inscrites sur la lettre destinée au Premier ministre : "Nous nous sommes adaptés - en appliquant un protocole sanitaire, Ndlr - mais ne pouvons ni ne pourrons rivaliser avec les géants du net ou encore les grandes enseignes qui tirent leur épingle du jeu. Certains d’entre nous ne survivront pas à ce troisième confinement et les liquidations ont déjà commencé. La plupart sont des travailleurs non-salariés et n’auront aucune ressource financière par la suite."
Le collectif demande également au Gouvernement, en cas de refus de classer les sous-vêtements en produit "essentiel” ou d'autoriser l'accueil des clients sur rendez-vous, d'encadrer les opérations promotionnelles réalisées par les grandes chaînes et de reporter les soldes d’été. Ces requêtes vont-elles rester au placard ? À suivre...
Stéphanie Marin
Actualités
Voir PlusBagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE Des délégations des villes jumelles reçues
Actualités
ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Camargue
PAYS DE SOMMIÈRES Le premier comité de programmation LEADER s’est tenu
Actualités
NÎMES Burger King, le roi des burgers est ouvert 7 jours sur 7
Nîmes Olympique
NÎMES OLYMPIQUE Le projet “CrocoSocios” est lancé !
Actualités
L'INTERVIEW Nathalie Boulahia, porteuse de la flamme olympique : "Je suis fière de représenter La Poste et la France"
Nîmes
FAIT DU JOUR Journées Romaines : un saut dans le temps pour petits et grands
Actualités
FAIT DU SOIR EN IMAGES Troisième édition réussie pour la Color Run de l'Université de Nîmes
Actualités
NÎMES Une nouvelle formation aux métiers du droit de l'immobilier à Unîmes
Alès-Cévennes
SAINT-HIPPOLYTE-DE-CATON Le maire inaugure avec fierté "le projet majeur" de son mandat
Alès-Cévennes
VÉZÉNOBRES La commune s'investit pleinement dans l'opération "Mai à vélo"
Actualités
OCCITANIE Le festival Total Festum revient dans le Gard
Alès-Cévennes
FAIT DU SOIR À Chamborigaud, les barrières s'ouvrent sur le pont provisoire
Nîmes