Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 13.01.2024 - Yannick Pons - 2 min  - vu 476 fois

L'INTERVIEW SPORT Olivier Grillat, directeur sportif de l’Arc club de Nîmes : « J’ai deux passions, le tir à l’arc et Nîmes »

Olivier Grillat, manager du tournoi

- Photo Yannick Pons

À presque 60 ans, Olivier Grillat, le directeur de l’Arc club de Nîmes (ACN) est comme chaque année le manager général du tournoi international de tir à l’arc en salle qui réunira 1 100 participants à Nîmes du 19 au 21 janvier 2024.

Objectif Gard : L’ACN reçoit à Nîmes les meilleurs archers du monde lors de la 16e édition d’un tournoi qui fait partie du circuit de la Coupe du Monde, ça s’active en coulisses ?

Olivier Grillat : Nous attendons ce moment depuis longtemps. Pendant l’événement c’est 100 bénévoles et 40 professionnels qui s’activent autour des trois sites : le Parnasse, le Parc des expositions et aussi l’Estanque. Ensuite, il faudra une semaine pour tout démonter. Il y aura une diffusion TV en direct et des diffusions Internet (3,3 millions de vues l’année dernière). Nous accueillons 40 compétiteurs qui seront aux Jeux Olympiques. Le staff fédéral et des sélectionneurs de l’équipe de France seront présents.

Illustration ACN

Quelle est la portée de ce tournoi qui fait partie du circuit mondial ?

C’est la troisième étape des Indoor World Archery Series, la Coupe du Monde en salle. Avant dernière étape avant les Jeux Olympiques, qui compte pour le classement mondial, qui attribuera deux ou trois places pour les Jeux. C’est dire si l’étape est importante. Les meilleurs archers du monde seront présents, sauf les Coréens, les Japonais et les Chinois. Arc à poulies ou arc classique, les plus grands athlètes du monde seront là, parmi les 1 100 participants.

Y aura-t-il des archers nîmois aux Jeux Olympiques ?

Après la blessure de Pierre Plihon en décembre, il ne restait plus que Jean-Charles Valladont et Baptiste Addis. Grâce à leurs performances, les archers nîmois sont retenus dans le carré final. Mais ils ne sont pas encore certains de participer à l’Olympiade parisienne. Pour être dans les trois derniers, il faudra briller lors des Coupes du Monde de ce début d’année. Chez les femmes, Victoria Sebastian a été sélectionnée. C’est exceptionnel ! Il y a plus de 1 600 clubs en France et sur les huit derniers retenus, trois sont de Nîmes !

« Mon seul regret c’est de ne pas arriver à faire reconnaître ce sport à sa juste valeur »

Olivier Grillat

On pourra venir supporter des Nîmois lors du tournoi ?

Oui, il y aura 400 Français et 13 Nîmois. Nous plaçons nos espoirs sur Jean-Charles Valladont (médaillé d'argent olympique à Rio en 2016), Baptiste Addis chez les hommes et chez les femmes Anaëlle Florent ou Victoria Sébastian. Et puis, en U15, il faudra suivre la très jeune et prometteuse Estelle Luzet-Choteau qui travaille beaucoup et qui bénéficie d’un soutien exceptionnel de toute sa famille.

Vous avez été champion de France minime en 1979, vice-président de la Fédération française de tir à l’arc (FFTA), et manager d’un tournoi international qui réunit les plus fines flèches mondiales. Quelle flèche manque-t-il à votre arc ?

Je n’ai jamais eu le niveau pour devenir un Baptiste ou un Jean-Charles et participer aux Jeux olympiques. J’ai battu des records jusqu’en U21 et puis il m’a manqué le déclic pour aller plus loin. Ensuite, je me suis consacré à la gestion des clubs, il y a tellement de choses à faire. J'ai deux passions : le tir à l'arc et Nîmes. Mon seul regret, c’est de ne pas arriver à faire reconnaître ce sport à sa juste valeur. Nous avons à Nîmes une équipe vice-championne de France féminine et trouver des financements est un véritable parcours du combattant.

Retrouver le programme complet ici.

Yannick Pons

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