NÎMES Grève des transports : "dix mois qu'on nous tourne le dos"
Ce lundi 8 janvier, des salariés du réseau Tango se sont réunis au matin pour contester l’absence de réponse de Nîmes Métropole face à leur demande de signer la garantie du pacte social.
“On demande seulement le maintien de ce qui existe déjà”, affirme Nasser Mohamedi, conducteur et secrétaire du syndicat CFDT des transports urbains. Aujourd’hui, le réseau fonctionne avec 52 millions d’euros annuels, sans marge pour le délégataire. Nîmes Métropole a lancé un appel d’offre à hauteur de 44 millions d’euros qui va prendre effet le 1er juillet 2024. La différence est donc de huit millions d’euros. “Par rapport à cet appel d’offre, on demande au futur délégataire de faire plus avec moins”, explique Nasser Mohamedi. La mise en place de la ligne T5, la prolongation de la ligne T1 et la mise en place du vélo libre-service sont les prochains projets souhaités.
Face à cette annonce, les salariés du réseau Tango veulent être certains que le pacte social ne soit pas remis en cause. “Il est clair que le prochain délégataire va tenter de faire des économies. Et, nous ne voulons pas que ces économies touchent nos conditions de travail et salariales”, indique le secrétaire du CFDT des transports urbains. Il reprend : “Nous avons attendu avant de manifester, ça fait 10 mois que nous tentons d’alerter la direction de Nîmes Métropole. Ça fait 10 mois qu’on nous tourne le dos. Nous aurions pu discuter mais c’est un refus total et catégorique”.
La grève reconduite ce mardi
Lors du conseil municipal en décembre dernier, les syndicats ont demandé la médiation de Jean-Paul Fournier. En 2013, le maire de Nîmes était président de l’Agglomération et avait favorablement signé cette garantie de pacte social. “Nous ne demandons pas de s’immiscer dans l’appel d'offre, nous souhaitons seulement qu’il nous garantisse le pacte social. Monsieur Proust nous a dit que si nous lui remettions un document juridique officiel indiquant que ça ne remettrait pas en cause la procédure d’appel d’offre, il nous le signerait”, déclare Nasser Mohamedi. Le document a été remis avec l’aide d’un cabinet d’avocat spécialiste dans le domaine mais aucune réponse “même pas un accusé de réception” n’a été fournie.
“L’impasse c’est la métropole qui l’a décidé. Nous sommes les premiers à regretter que les habitants soient impactés. Durant les cinq dernières années, nous avons toujours évité la grève et mis en place un dialogue social avec la direction”, affirme le syndicaliste. Le réseau Tango est favorable à un retour de la part de Nîmes Métropole, “nous sommes toujours prêts à échanger et trouver un commun accord”. Sans quoi, les salariés seraient prêts à intensifier la grève ces prochains jours. Ce sera déjà le cas pour ce mardi 9 janvier avec les mêmes lignes perturbées de 6h45 à 8h45.
Actualités
Voir PlusFaits Divers
L'INTERVIEW VIDÉO Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes : "Saisir les avoirs, c'est faire mal au réseau de trafic de drogue"
Beaucaire
ÉDITORIAL Beaucaire orphelin de son maire RN, deux ans avant les municipales ?
Actualités
FAIT DU SOIR Un semi sous la pluie et c'est reparti !
Actualités
JUSTICE Deux ans de prison pour les voleurs d’Alfa Roméo
Actualités
NÎMES MÉTROPOLE "Mai à vélo" : 70 événements pour sensibiliser
Actualités
BEAUCAIRE Le maire Julien Sanchez annonce son départ
Actualités
GARD Le 1er mai, la star reste le muguet
Société
GARD Des manifestations du 1er mai pluvieuses mais revendicatives
Actualités
NÎMES Le collège Ada-Lovelace réinvente l'éducation en zone prioritaire
Actualités
CAISSARGUES Trois jours pour célébrer le Boutis
Actualités
VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Nouveau concept au pub "Celtic Beaumont"
Actualités
NÎMES Tous les résultats du semi-marathon, du 10 km et du 5 km
Nîmes
NÎMES Camerone, le souvenir des héros de 1863
Actualités