Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.10.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 220 fois

OCCITANIE 85 % des élèves déclarent avoir subi des violences au sein de l'école

(Photo Archives Anthony Maurin).

(Photo d'illustration Anthony Maurin).

Apprentis d'Auteuil publie la 3e édition de son baromètre de l'éducation en Occitanie avec Opinionway sur le thème des violences en milieu scolaire.

Cette étude est réalisée auprès d’un échantillon de 210 personnes, de 15 à 20 ans d’Occitanie issus d’un échantillon de 1543 personnes représentatif des jeunes français âgés de 15 à 20 ans. 85% des jeunes d'Occitanie déclarent avoir subi des violences au sein de l'école et 18% d'entre eux ont préféré les passer sous silence. La Fondation Apprentis d'Auteuil a souhaité étudier ce phénomène désormais connu du grand public, mais dont les contours et l'ampleur sont encore mal appréciés. L'enquête régionale montre que les observations faites à la maille Occitanie sont les mêmes que sur l'ensemble de notre territoire.

68 % des interrogés avouent avoir subi des violences verbales (insultes et moqueries), 51 %, des violences psychologiques (notamment via les réseaux sociaux), 34 %, des violences physiques (bagarres, vols), 30 % ont été victimes de harcèlement moral, 19 % ont subi du sexisme, harcèlement sexuel ou violences sexuelles et, ils sont 13 % à avoir reçu des coups (7 % à avoir participé à des jeux dangereux).

79 % des jeunes déclarent que les réseaux sociaux contribuent à renforcer la violence à l’école. 27 % admettent ne pas avoir dénoncé du cyberharcèlement dont ils avaient été témoins. 56 % des jeunes disent avoir vu circuler des photos/vidéos humiliant des jeunes de leur établissement. Un impact fort pour la victime, qui n’en parle pas systématiquement.

Au niveau national, l'enseignement reçu par la Fondation est la baisse de la confiance en soi, le décrochage scolaire voire la phobie scolaire mais aussi les effets néfastes sur la santé physique qui comptent parmi les principales conséquences des violences à l’école selon les jeunes. Dans ce contexte, la parole n'est pas toujours facile à prendre car près d’un jeune sur cinq ne parle à personne des violences qu’il a subies. Quand ils avouent tout, c'est à 64 % à leurs amis et à 61 % à leurs parents bien avant les membres de leur établissement scolaire avec 36 % qui en parlent à la direction et 31 % à leurs enseignants.

Anthony Maurin

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