Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 19.01.2024 - Yannick Pons - 2 min  - vu 353 fois

SAINT-GILLES Eddy Valadier lance une campagne de stérilisation des chats errants

Eddy Valadier signe la convention

- Photo Yannick Pons

Afin de garantir le bien-être de ces animaux et améliorer la qualité de vie des habitants, Eddy Valadier met 10 000 euros sur la table en signant une convention avec l’association des chats libres saint-gillois.

Devant la recrudescence des chats errants sur le territoire communal, Eddy Valadier, conscient de la nécessité de réguler la croissance de cette population, a décidé d'agir en signant une convention d'objectif avec l’association Les chats libres saint-gillois.

Double effet

L'association recevra 10 000 euros dans le but de stériliser 150 chats en 2024. « Nous nous devions d’agir dans un premier temps sur cette population de félins pour le bien-être des Saint-Gillois sans avoir recours à des solutions extrêmes », indique le maire de Saint-Gilles. La démarche vise à garantir le bien-être des animaux et à améliorer la qualité de vie des habitants.

Aux côtés de quatre membres de l’association Les chats libres saint-gillois dont Monique Clastre, la présidente Laura François consacre du temps à ces animaux en dehors de ses horaires de bureau, mais cela ne suffit plus. « La population de chats errants dans les rues de Saint-Gilles a dépassé les 300 individus », indique la conseillère référente-indemnisation à France Travail (ex-Pôle emploi). Une population qui prolifère de façon exponentielle et doit être protégée, notamment des difficultés inhérentes à la vie en extérieur. À l‘état sauvage, lorsqu’ils sont trop nombreux dans un périmètre défini, les chats développent beaucoup de stress. Et que dire de l’accouchement des chattes, et des premiers pas de leurs nouveaux-nés dans la rue. Ces conditions réunies entraînent des nuisances à l’endroit des habitants. Bruits nocturnes, propagation de maladies, dégradations, odeurs…

Chat ira mieux demain

Les mâles belliqueux sont concernés par la castration mais c’est la population féminine qui est visée en priorité. Depuis 2012, l’association saint-gilloise qui vit de dons et d’événements, se consacre à la préservation et au bien-être des chats abandonnés, tout en cherchant à contenir leur prolifération dans le village. Malgré les stérilisations, la population a atteint un nombre critique, qui a poussé l’équipe municipale à agir.

Dans un premier temps, les « trappeurs » de l’association vont capturer ces animaux afin de les soigner. Les cages sont disposées sur les endroits stratégiques, parfois en se basant sur des signalements d’habitants. Capturé, l’animal est emmené chez un vétérinaire et stérilisé de façon chirurgicale, puis tatoué avant d’être remis en liberté. Les femelles seront stérilisées en priorité mais les mâles sont également visés. « C’est une première à Saint-Gilles. Après les chats et les chiens, il faudra s’occuper des pigeons » , conclut Eddy Valadier.

Laura François fait un appel à bénévoles qui souhaitent se mobiliser et rejoindre la démarche. Contactez le 06 17 28 79 48.

La fondation 30 millions d'amis préconise l'identification

Si la stérilisation des chats errants est essentielle, celle des chats domestiques l’est tout autant pour éviter la surpopulation féline, responsable d’abandons, d’euthanasies, de maladies ou d’accidents sur les routes. Et pour cause, un seul couple de chats peut générer, en 4 ans, jusqu’à 20 736 individus ! C’est la raison pour laquelle la Fondation demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoire la stérilisation des chats non-inscrits au LOOF (Livre Officiel des Origines Félines). L’identification de son animal, qui constitue déjà une obligation légale, s’avère tout aussi utile.

Yannick Pons

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