NÎMES Festival Flamenco : salle comble et ovation pour Rocío Molina
Vedette de la scène flamenca, Rocío Molina a présenté hier soir le dernier volet de sa trilogie de spectacles autour de la guitare, devant une salle comble - et comblée - au théâtre de Nîmes.
Quelques chanceux, pourtant inscrits sur liste d'attente, sont entrés fièrement dans la salle Bernadette-Lafont, trop heureux de profiter des quelques désistements de dernière minute. Hier le festival Flamenco de Nîmes célébrait le retour de l'enfant prodige de la scène flamenca, considérée aujourd'hui comme l'une des meilleures bailaoras. Après Inicio en 2020 et Al Fondo Riela en 2022, Rocío Molina a donc présenté le dernier volet de sa trilogie autour de la guitare, Vuelta a uno.
Il y a la technique, encore une fois irréprochable, véritable virtuose des zapateados qu'elle livre avec une énergie folle. Mais aussi l'émotion et "cette liberté, cette inventivité que Rocío gagne de spectacle en spectacle", observe François Noël, le directeur du théâtre de Nîmes. "Elle s'autorise les choses dont elle a toujours rêvé", se réjouit-il. C'est une véritable "relation de confiance, une amitié artistique", que l'artiste flamenca et le théâtre de Nîmes ont tissé au fil des années, depuis presque une décennie.
"À la fin du spectacle, elle m'a dit que dès les premières minutes, elle s'était sentie portée par le public comme jamais", rapporte François Noël. Un public témoin de la complicité de Rocío Molina avec le talentueux guitariste Yerai Cortés, d'un plaisir partagé, d'un flamenco contemporain décomplexé, teinté d'humour, d'un corps porté à l'incandescence, libre de ses mouvements, repoussant même les limites sur le plan physique.
Un flamenco qui se laisse porter par des courants musicaux tout autres, l'électro par exemple, et une artiste aux multiples facettes et même punk. "C'est beau de la voir s'émanciper", complète le directeur du théâtre de Nîmes, très ému de voir les spectateurs se lever de leur fauteuil pour ovationner les deux artistes.
"Le niveau artistique de toute la programmation est de très haut vol, rappelle-t-il. Et on sent que le public est en parfaite harmonie avec ce qu'on lui propose, que ce soit avec Israël Galván et Niño de Elche, Rosario La Tremendita, Sébastián Cruz et Alfredo Lagos. Des propositions artistiques exigeantes, ce ne sont pas des "espagnolades" très grand public." Toujours selon François Noël, l'engouement du public se vérifie sur la programmation à venir. "Il reste très peu de places à la vente", assure-t-il.
Culture
Voir PlusCulture
GRAND AVIGNON Le conservatoire fait son premier festival itinérant cette semaine
Actualités
ÉDITORIAL L'Eurovision sans le boycott à Israël
Culture
VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Une rencontre avec l'autrice Marion Brunet le 28 mai
Culture
NÎMES Avec La Contemporaine, une autre proposition culturelle urbaine
Nîmes
NÎMES Orgue à midi et ciné-concert pour la cathédrale
Nîmes
L’INTERVIEW Paul-Maxime Koskas, écrivain : “J’ai eu l’impression d’avoir érigé un monument à leur gloire”
Alès-Cévennes
ALÈS EN FERIA Les Gipsy Ambiance enflamment le podium avec un medley de variétés
Actualités
CAISSARGUES La 6e édition du salon du boutis présente l’art textile
Nîmes
FAIT DU JOUR Alien revient au pays pour le début de sa tournée
Actualités
UZÈS Entre anecdotes et confessions, Thierry Lhermitte revient sur sa carrière
Nîmes
NÎMES Un nouveau spectacle nocturne aux arènes cet été
Actualités
NÎMES Rebellia Bellini veut se faire un nom dans la musique
Culture
UZÈS La Maison Danse fait son festival du 5 au 9 juin
Culture