UZÈS Les Nuits Musicales reviennent avec une alléchante 46e édition
En près d’un demi-siècle d’existence, les Nuits Musicales d’Uzès ont su se faire un nom sur la scène baroque, classique et jazz.
Et cette année encore, le festival fait venir des grands noms dans la cité ducale, parfois parmi les plus demandés.
Ainsi, le contre-ténor à la renommée internationale Philippe Jaroussky viendra proposer un récital le lundi 18 juillet à 21h30 à la cathédrale Saint-Théodorit. Un récital axé sur les compositeurs vénitiens du XVIIe siècle. Dommage pour les retardataires, la cathédrale affiche d’ores et déjà complet.
Le festival continuera le mercredi 20 avec des chants orthodoxes, spirituels et populaires de Russie et d’Ukraine proposés par le chœur d’hommes Alexandre Nevsky de Saint-Pétersbourg, dirigé par Boris Satsenko. « Il y a en Russie un goût unique pour la polyphonie qu’on retrouve de la religion à l’armée », note le conférencier André Calliet, venu présenter cette 46e édition samedi après-midi à la médiathèque d’Uzès. A 21h30 à la cathédrale Saint-Théodorit, de 9 à 45 euros.
Du classique le vendredi 22 avec la Messe du Couronnement et les Vêpres solennelles d’un confesseur par Insula Orchestra et le chœur Accentus, le tout dirigé par Laurence Equilbey. « Ce sont des œuvres majeures de Mozart », affirme André Calliet. A 21h30 à la cathédrale Saint-Théodorit, de 9 à 65 euros.
Autre registre le dimanche 24 avec des œuvres pour flûte et piano de Bach, Schubert, Debussy, Messiaen, Fauré et Poulenc jouées par la flûtiste Juliette Hurel, parmi les plus connues et reconnues internationalement, et la pianiste Hélène Couvert. A 22 heures à la cour du Duché, de 18 à 45 euros.
Le mercredi 27 verra Les Siècles Romantiques dirigés par Jean-Philippe Dubor interpréter le célébrissime Carmina Burana de Carl Orff, dans sa version pour chœur, solistes, deux pianos et dix-huit percussions. « L’œuvre de Carl Orff est très caractéristique de ce qu’elle a le rythme comme fondement », note André Calliet. Elle est en tout cas aussi grandiose qu’efficace. A 22 heures à la cour du Duché, de 35 à 65 euros.
Le festival s’achèvera le vendredi 29 avec une soirée jazz qui verra se produire le Kyle Eastwood Quintet. Le groupe jouera des morceaux issus de son dernier projet, Timepieces, une série de compositions inspirées de la grande époque du jazz, du hard bop lyrique au groove d’Horace Silver, Lee Morgan, Art Blakey and the jazz messengers ou encore à l’esthétique Blue Note des années 1960. Précisons également que oui, Kyle Eastwood est le fils de Clint. A 22 heures à la cour du Duché, de 18 à 45 euros.
Par ailleurs, l’ensemble en résidence les Ombres, codirigé par Margaux Blanchard et Sylvain Sartre, donnera trois concerts. Le premier, le lundi 25 à 18h30 au temple, mettra Haendel à l’honneur, le deuxième le mercredi 26 même heure même lieu Hume, Pucell et Byrd et le troisième le jeudi 28 toujours à la même heure et au même lieu, Dowland et Purcell. 10 euros, gratuit pour les moins de 25 ans.
Plus d’informations et programme complet ici.
Thierry ALLARD
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