Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 09.09.2023 - AS - 2 min  - vu 2047 fois

NÎMES Violences au Lycée Darboux : le Dasen du Gard reste "attentif à l'évolution de la situation"

Lycée Darboux

Entrée du Lycée Darboux à Nîmes

- Photo DR

Des enseignants du lycée Darboux à Nîmes sont inquiets après plusieurs actes de violences cette première semaine de rentrée scolaire. Christophe Mauny, le nouveau Dasen du Gard, explique la situation.

Des enseignants du lycée Darboux à Nîmes viennent d'écrire à la rédaction d'Objectif Gard suite à des évènements qu'ils estiment graves survenus ces jours derniers. 

"En cette semaine de rentrée, le contexte tendu des évènements survenus dans le quartier de Pissevin cet été à Nîmes, est entré en résonnance avec trois agressions qui sont déjà à déplorer au lycée en cette semaine de rentrée scolaire. Ce ne sont pas moins qu’un gazage d’élève devant le lycée, des menaces de mort sur élèves et enseignant suite à une intrusion de l’extérieur, qui ponctuent ces premiers jours de cours. La personne ayant pénétré dans l’établissement était accompagné d’individus menaçants armés de couteaux. Aussi, suite à ces incidents graves, les enseignants ont formé un mouvement spontané et volontaire en exerçant leur droit de retrait. Pour rappel le droit de retrait peut être mis en place lorsque le salarié estime qu’il est exposé à un danger possible et imminent. Face à ces dangers la réponse apportée aux inquiétudes a consisté à remettre une deuxième couche de graisse sur certaines grilles du lycée afin de dissuader les visites indésirables, une première ayant déjà appliquée l’année dernière suite à des évènements similaires. Lors de la réunion en présence de l’Equipe mobile académique de sécurité (E.M.A.S) venue rencontrer les enseignants ce matin, les caméras de surveillance du lycée ont enregistré de nouveaux passages au-dessus des grilles. Depuis la venue du Dasen en avril 2023 les élèves et les personnels du lycée font toujours face à des dangers quotidiens et à un manque cruel de moyens. Faut-il un drame pour être entendus ?"

Contacté par notre rédaction, Christophe Mauny, le nouveau Dasen du Gard (directeur académique des services de l'Éducation nationale) fait savoir qu'il suit personnellement ce dossier. "Le proviseur à ma demande a proposé aux enseignants une réunion de travail lundi en fin de journée, pour mieux sécuriser les entrées de l'établissement même si le risque zéro n'existe pas. Vendredi matin, les élèves ne se sont pas rendus en classe mais l'après-midi, une grande partie des professeurs est retournée en cours normalement. Je reste bien entendu attentif à l'évolution de la situation." 

Selon nos informations, un double dépôt de plainte a eu lieu cette fin de semaine. À la fois du professeur menacé et du proviseur de l'établissement.

AS

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