ALÈS Violences sur une fillette de 3 ans : "Je n'ai jamais tapé un de mes enfants", déclare la maman
Une mère de famille demandait ce mercredi 4 janvier à la chambre de l'instrution de Nîmes son placement sous contrôle judiciaire en niant avoir frappé sa fillette. Son ancien compagnon et son fils sont également mis en examen et écroués pour les violences sur l'enfant de trois ans. Des faits survenus à Alès.
Elle nie catégoriquement depuis son interpellation, en début de mois de décembre 2022, sa participation à des actes de violences sur sa fillette. Une enfant scolarisée en maternelle qui a été l'objet d'un signalement à l'autorité judiciaire et qui depuis a été placée en foyer. Soignée à l'hôpital d'Alès, il a été découvert deux fractures sur la petite victime, mais aussi "des hémathomes et bleus", selon des indications évoquées ce mercredi à l'audience de la chambre de l'instruction de Nîmes où la mère de famille, âgée de 46 ans, demande sa libération. Des blessures qui seraient incompatibles avec une chute ou des jeux d'enfants.
La mère de famille et certains membres du clan ont indiqué, dans un premier temps, que l'enfant avait chuté, sauf que cette fillette interrogée par des services spécialisés a mimé sur une poupée des coups de poings et a incriminé "sa mère et son frère", selon Christophe Teissier, le président de la cour d'appel de Nîmes. De plus, la famille aurait founi de fausses indications et une identité factice concernant le compagnon de la mère.
La maman placée une première fois en garde à vue début décembre, a connu une nouvelle garde à vue quelques jours plus tard. Elle a été mise en examen pour ces "violences habituelles" sur sa fillette. Elle est en détention provisoire dans ce dossier depuis le 14 décembre. Le père de la petite victime et son grand frère sont également mis en examen pour les mêmes faits et écroués. Le père qui a demandé sa libération la semaine dernière, reste lui en prison sur décision de la chambre de l'instruction. "Je n'ai jamais tapé un des mes enfants", répète ce mercredi 4 janvier la maman.
"Elle a un travail, un logement et un casier judiciaire vierge", plaide son conseil Maître Olivia Betoe bi Evié, qui estime que sa cliente est éligible au contrôle judiciaire. Une éventuelle mesure rejetée pour l'avocat général Hervé Poinot : "Il s'agit de suspicions de violences sur une enfant de trois ans". La cour d'appel rendra sa décision ce mercredi après-midi. Les investigations vont se poursuivre sous l'autorité d'un juge d'instruction d'Alès.
Mercredi en milieu d'après-midi la décision de la cour d'appel de Nîmes est tombée, la mère de famille alésienne reste en détention provisoire.
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