GARD Fusillade mortelle dans un bar à Paris : le Nîmois relâché
Un homme, âgé de 20 ans, a été interpellé à Nîmes la semaine dernière par la brigade criminelle. Une arrestation qui est liée à une fusillade à Paris l'an dernier qui avait fait un mort et plusieurs blessés.
Un jeune homme, âgé de 20 ans, a été arrêté lundi dernier au quartier de Pissevin à Nîmes au sujet d'une fusillade mortelle intervenue en juillet dernier à la terrasse d'un bar parisien. Au total, neuf personnes ont été interpellées le même jour, partout en France, et aussi dans le Sud, à Nîmes et Marseille.
Suite à cette vague d'interpellations, cinq jeunes adultes ont été mis en examen en fin de semaine dernière par un juge parisien de la JIRS (la juridiction interrégionale spécialisée), en charge de la criminalité organisée. Deux ont été écroués, tandis que le Nîmois (*) a été relâché, vendredi 17 mars, sans aucune poursuite à son encontre à ce stade dans le volet parisien de l'affaire. Par contre, une procédure incidente pilotée par le parquet de Nîmes est en cours concernant un "recel de vol" d'un véhicule... La voiture qui a servi à commettre le crime à Paris.
En effet, immédiatement après la fusillade dans le XI arrondissement de Paris, le tireur présumé a été arrêté, mais le conducteur du véhicule, une Peugeot 308, est parvenu à fuir. Lui et ses éventuels complices ont pris l'autoroute direction le sud de la France et plus particulièrement Nîmes où les enquêteurs ont suivi le véhicule suspect. C'est dans ce cadre de recherches de ce véhicule 308 Peugeot que la brigade anticriminalité de la capitale gardoise va retrouver l'automobile dans une cave de la Zup Pissevin deux jours après les faits parisiens.
Elle n'était pas brûlée et la police scientifique va isoler dans l'habitacle l'ADN du jeune Nîmois interpellé lundi dernier. Ce garçon connu de la justice pour des cambriolages et des petites affaires de drogue a été placé en garde à vue pendant quatre jours. Il aurait indiqué qu'il avait acheté "sous le manteau" cette voiture intéressant la brigade criminelle, mais a indiqué qu'il n'avait jamais mis les pieds à Paris, ni l'été dernier, ni avant, ni après le meurtre. Il est donc relâché dans le volet criminel parisien après de nombreuses vérifications des enquêteurs, mais il est mis en cause pour ce "recel de vol".
* Contacté par notre rédaction, maître Abdelghani Merah, avocat du jeune homme, n'a pas souhaité communiquer.
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