Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 27.02.2024 - B.DLC - 1 min  - vu 7319 fois

JUSTICE La propriétaire constate que sa maison est squattée par deux couples… et une dizaine d’enfants

Les deux pères de famille étaient convoqués devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Lorsqu’elles sont arrivées au portail de la villa familiale qu’elles venaient de mettre en vente, ces deux dames n’en croyaient pas leurs yeux. Et pour cause, ce 15 août 2023 vers 19h30, le panneau en vente avait été arraché et deux couples avec une dizaine d’enfants jouaient dans le jardin. Les parents, eux, étaient attablés à l’apéritif.

La propriétaire des lieux, une retraitée sans histoire accompagnée de sa fille, ont demandé des explications aux squatteurs. Ces derniers avaient arraché le cadenas d’entrée dans le jardin, et avaient cassé la serrure d’entrée de la maison. Ils vivaient là depuis plusieurs jours.

Pire, un des hommes aurait jeté des chaises sur les propriétaires afin de les faire déguerpir. Ces dernières ont été blessées, avec trois jours d’ITT chacune. Elles ont déposé des plaintes pour l’occupation illicite du logement et les violences subies.

Six mois plus tard donc, l’affaire était programmée au tribunal correctionnel de Nîmes. Les deux hommes « locataires » étaient poursuivis et ils ont plaidé « l’état de nécessité ». Selon eux, ils étaient à la rue, sans toit pour eux et leurs familles... Ils ont donc décidé de vivre dans cette maison inoccupée depuis de longs mois.

Le juge, lui, n'a pas pris de décision car il a estimé que le parquet avait mal qualifié l’infraction. Celle retenue est une violation de domicile, alors que le juge estime qu’il s’agit d’une introduction illégale dans une habitation qui relève d’une audience collégiale. Le parquet devra donc à nouveau renvoyer cette affaire devant la bonne juridiction s’il souhaite un jugement sur le fond…

B.DLC

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