Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.04.2023 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 2385 fois

NÎMES Le retraité nu dans son logement condamné pour "agression sexuelle" sur sa femme de ménage

Un retraité condamné pour "agression sexuelle" sur sa femme de ménage

Naturiste, il déambulait nu alors que les femmes de ménage étaient dans son appartement. 

À plusieurs reprises, les dames venues effectuer le ménage dans son appartement, dévoilent des attitudes, des rapprochements, des gestes déplacés d'un employeur envers ses salariés. D'autant que cet ancien chef d'entreprise, aujourd'hui âgé de 75 ans, déambulait dans son appartement nîmois nu. "Je n'ai pas beaucoup de pudeur monsieur le président, et puis dès le départ ces personnes ont accepté de travailler chez un homme qui pratique le naturisme", estime le septuagénaire prévenu "d'agression sexuelle", sur une femme de ménage. "C'était en fin de contrat, c'est un règlement de compte de sa part", affirme à la barre du tribunal ce président d'un Lion's Club de la région. "Et puis on m'a chargé dans un dossier où j'ai dit que j'étais naturiste", estime-t-il. 

"Si vous êtes poursuivi pour un fait, cinq personnes racontent les mêmes choses", rappelle le président du tribunal, Jérôme Reynes. "Cette affaire ne me ressemble pas", se lamente à plusieurs reprises le prévenu.

"C'est une méprise, un malentendu selon lui, mais il n'est pas poursuivi pour du naturisme, mais pour des agressions sexuelles", estime le substitut du procureur qui replace l'infraction au centre des débats. D'ailleurs le prévenu aurait mis une fessée à sa femme de ménage car elle n'aurait pas fait les vitres de son logement ! 

"Il y avait des griefs entre la dame qui a déposé plainte et mon client, il lui reprochait des absences répétées. La situation s'est dégradée depuis quelques mois et, comme par hasard, la dénonciation d'agression sexuelle est survenue à ce moment-là", plaide Maître Alexis Fages pour le mis en cause. 

Ce dernier écope finalement de 12 mois de prison avec sursis, d'une amende de 3 000 euros et de la privation des droits d'éligibilité pendant trois ans. 

Boris De la Cruz

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