Info Objectif Gard. Son ADN a été retrouvé et isolé sur une pierre qui a servi à détruire les vitres du bureau de police du Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes. Une enquête était en cours depuis le premier soir des émeutes survenues en France. Des incidents au niveau national liés à la mort d'un jeune à Nanterre en région parisienne. 

À Nîmes, de nombreuses dégradations et des affrontements avec les forces de l'ordre ont été constatés à cette période et plusieurs soirées de suite. Le 30 juin, c'est le bureau de police du quartier populaire du Chemin-Bas-d'Avignon qui a été pris pour cible. Des pierres propulsées sur l'édifice public ont détérioré ce "commissariat" de quartier. En procédant à des relevés de police scientifique notamment, mais aussi grâce à un travail plus traditionnel d'enquête, l'antenne de la police judiciaire de Nîmes est parvenue à remonter jusqu'au suspect interpellé hier dans ce même quartier. 

Durant sa garde à vue, cet adolescent de 17 ans a reconnu sa participation aux faits délictueux et sa présence sur place au moment de la dégradation du bureau de police. Il a expliqué qu'il avait été pris dans un effet de groupe. Il est actuellement au palais de justice de Nîmes pour les suites judiciaires. Ce garçon défendu par Maître Caroline Greffier est concerné par une enquête pour des dégradations d'un bien public, et une participation le visage dissimulé à un attroupement interdit.