Une idée venue, à la base, des jeunes élus du Conseil municipal des enfants et des jeunes millésime 2021-2023. « C’était un de leurs projets, ils ont travaillé dessus, réalisé une première ébauche du pumptrack et de ce qu’ils voulaient autour, ils l’ont présenté au maire, qui leur a dit bingo », explique Carine Boissel, conseillère municipale déléguée à l’Enfance et à la jeunesse. Les jeunes élus ont ensuite eu leur mot à dire sur le lieu de l’implantation. Ce sera donc Bourdilhan, « un lieu déjà utilisé mais pas aménagé », résume l’élue.

« Ici, il y avait un parcours de santé, mais il n’a jamais été vraiment utilisé », retrace le maire Jean-Yves Chapelet. Et ce alors que « nous sommes en ville, à côté d’un stade de foot », rappelle-t-il. Autre avantage du lieu, et il est paradoxal, c’est qu’il est en zone inondable. « Ce qui nous oblige à trouver un aménagement intelligent, et qui ne nous fait pas perdre du foncier », rajoute le maire.

Le premier coup de pelle du pumptrack a été donné ce mardi par l’entreprise E2S Company, basée à Laudun-l’Ardoise. « Nous avons deux spécialités, les pumptracks et les skate-parks en béton, il y a en France quatre sociétés qui font des pumptracks au niveau national, et nous en faisons partie », affirme son directeur général Hemryk Martijn. Le terrassement est quant à lui réalisé par l’entreprise Rouméas, basée elle aussi à Laudun-l’Ardoise.

En tout, le site comptera donc un pumptrack en enrobé, « de 700 mètres carrés avec deux pistes, une bleue et une rouge, avec deux niveaux de difficulté », précise Carine Boissel, une aire de jeux pour enfants, une aire de pique-nique, trois terrains multisports qui serviront de terrains de pétanque lors des concours, le tout sur une emprise de 1 800 mètres carrés. Le pumptrack devrait être finalisé d’ici un gros mois, et le reste des aménagements d’ici juillet.

Le projet coûte 550 000 euros en tout, dont 191 000 euros pour le pumptrack, qui a été subventionné à hauteur de 30 000 euros par la Dotation de soutien à l’investissement local de l’État. Et désormais, si le Conseil municipal des enfants et des jeunes a été renouvelé, « le nouveau CMEJ va suivre les travaux et commencer à travailler au déplacement du skate-park », précise le maire.