ORSAN La photographe Adeline Justamon se fait un nom à l’international
La photographe installée à Orsan Adeline Justamon, spécialisée dans les mariages et la photo d’entreprise, exporte ses talents à l’international. Après la Polynésie en mai, elle s’apprête à « shooter » un mariage à San Francisco.
C’est peu dire qu’Adeline Justamon a fait du chemin depuis qu’elle s’est installée à son compte il y a huit ans. À l’époque, toute jeune diplômée d’un Master en encadrement, enseignement et formation après une licence d’histoire, son autre passion avec la photo, elle est en poste à la communication de la mairie de Laudun-l’Ardoise.
Un poste qu’elle quitte rapidement pour faire prospérer son entreprise. « La photo, j’en fais depuis que j’ai 15 ans, surtout des portraits, pose-t-elle. J’ai d’abord travaillé sur des portraits de familles, et un peu avec des entreprises. » À tout juste 22 ans, elle prend peu à peu confiance en elle, et en son travail. Suffisamment pour se lancer sur les mariages, sans oublier les entreprises : Adeline Justamon compte parmi ses clients des grandes entreprises comme Orano ou Cyclife.
Mais ce sont les mariages qui occupent ses week-ends. Ça lui convient bien, elle qui « ne veut pas être cantonnée au studio, je veux sortir, voyager ». Y compris loin de ses bases pour travailler. Alors elle se donne les moyens : « J’ai travaillé mon réseau, avec énormément de culot, des centaines de mails », énumère-t-elle. Et ça marche : en mai dernier, elle photographie un mariage en Polynésie, et en juillet, elle en fera un à San Francisco, « pour quatre jours de prestation durant lesquels je serai en permanence avec les mariés », précise-t-elle. Dans les deux cas, son travail a tapé dans l’oeil des organisateurs des cérémonies.
« C’est ce que je voulais, c’est un peu le rêve ultime du photographe de mariage », s’enthousiasme celle pour qui « aller à l’étranger découvrir les gens et la culture » est un leitmotiv. De quoi lui permettre aussi de « retrouver un challenge, un petit truc en plus » dans son métier. Désormais, elle espère décrocher des mariages à Londres, où elle a un petit réseau.
Pour rajouter une corde à son arc, Adeline Justamon a récemment passé une licence de télépilote de drone, afin de pouvoir aussi proposer de la vidéo. Une nouvelle étape, mais pas la dernière pour la photographe : « J’ai un plan de carrière, je sais où je veux aller. »
Le site internet d’Adeline Justamon est ici.
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