Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 20.03.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 277 fois

SAINT-LAURENT-DES-ARBRES La mobilisation continue contre la fermeture d’une classe à l’école

Parents d'élèves, maire et enseignantes de l'école de Saint-Laurent-des-Arbres se sont retrouvés mardi soir en mairie

- Photo : Thierry Allard

Depuis début février, les parents d’élèves de l’école de Saint-Laurent-des-Arbres, soutenus par la maire et les enseignantes de l’établissement, protestent contre la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine décidée par les services de l’Éducation nationale. Ce mardi soir, ils s’étaient donné rendez-vous en mairie pour envisager la suite de leur mobilisation.

En un peu plus d’un mois, la situation n’a guère évolué, en tout cas pas dans le sens qu’ils l’espéraient. Il manque toujours trois élèves, l’école en compte pour l’heure 206 à la rentrée prochaine, alors qu’il en faudrait 209 pour maintenir les 9 classes en élémentaire, et il y a quelques jours, la maire Sylvie Barrieu-Vignal a reçu un courrier de l’Académie de Montpellier pour signifier officiellement la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine. « Ce qui veut dire qu’on passera de deux à trois classes à double niveau », indique la représentante des parents d’élèves Leila Rahali. Ce qui veut dire aussi, selon le calcul fait par les enseignantes, des classes pouvant monter jusqu’à 30 élèves, notamment en CM2.

« On ne peut pas demander un enseignement de qualité quand les classes sont surchargées », résume Leila Rahali. « Une classe en moins, ce sont des classes plus chargées, avec la difficulté liée à la gestion de l’hétérogénéité des élèves », reprend une enseignante. Face à cette situation, la maire a fait parvenir un courrier au Dasen pour lui demander de reconsidérer cette fermeture de classe, même si « ça a l’air perdu, mais qui ne dit mot consent, on doit continuer à se battre. »

La maire argue notamment du fait que sa commune se développe, avec par exemple un projet de lotissement qui doit avancer dans les prochaines semaines. « Mais le Dasen nous dit qu’on ne peut pas lui dire combien on aura d’enfants supplémentaires », souffle la maire d’une commune qui a compté 31 naissances en 2023, contre 17 en 2022. En attendant qu’ils soient assez grands pour rentrer à l’école, la mairie a toqué aux portes pour s’assurer que les enfants en âge de l’être étaient bien inscrits, et les maires du territoire se sont entendus pour refuser toutes les dérogations sur leurs communes respectives, histoire de ne pas déshabiller Paul pour habiller Jacques.

Dans cette situation, « la mobilisation, c’est tout ce qu’il nous reste », affirme Sylvie Barrieu-Vignal. Pour se faire entendre, les parents d’élèves vont relancer leur pétition, qui comptait ce mercredi matin plus de 570 signatures, et la faire signer devant l’école, avant d’envisager d’autres actions plus visibles. De quoi donner plus de poids à leur mobilisation et espérer, à défaut de l’arrivée de trois enfants au moins d’ici là, que le Dasen revoie sa décision d’ici à la rentrée.

Thierry Allard

Bagnols-Uzès

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